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Katherine Smolynec, présidente de la Fédération nationale ukrainienne du Canada, a confié jeudi à Michel Bherer au bulletin Le Fil sur Noovo Info «être très heureuses des mesures annoncées.»
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Mme Smolynec rappelle que les gens qui arrivent de l’Ukraine à Montréal ou ailleurs «sont des gens très souvent traumatisés et perdus.»
Elle affirme que c’est très rassurant d’avoir des gens à l’accueil, «prêts à offrir de l’aide au point de départ».
Selon Katherine Smolynec, plus de 35 000 personnes en Pologne ont fait une demande via le Programme canadien pour les déplacements d’urgence pour les Ukrainiens.
Elle ignore toutefois combien d’entre eux arriveront prochainement au Québec, notamment à Montréal.
Entre temps, la communauté ukrainienne de Montréal travaille de pair avec plusieurs organisations afin de faciliter l’arrivée des réfugiés ukrainiens, notamment pour leur trouver un logement, un emploi et pour inscrire les enfants à l’école.
Mme Smolynec précise que l’argent demeure un enjeu important dans ce genre de situation particulièrement du fait que les gens «vivent un traumatisme» et que la majorité des gens qui arrivent au pays sont des femmes et des enfants. Les hommes âgés de 18 à 60 ans ont l’interdiction de quitter l’Ukraine afin de combattre.
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«Plusieurs de ces personnes n’ont pas d’habileté en anglais et en français. C’est difficile de trouver un emploi au départ. C’est là que la communauté entre en jeu, » explique Katherine Smolynec.
Malgré tout, après un mois de guerre et de souffrance en Ukraine, la communauté ukrainienne est solidaire.
«Quand on pense à ce qu’ils vivent, lorsqu’on voit à quel point ils souffrent, nous n’avons pas le choix de continuer. Nous sommes très inspirés par l’ouverture et l’aide offerte par les Québécois», conclut Mme Smolynec.