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L'accident s'est déroulé le 24 octobre dernier, peu avant 11h, au coin des rues Drolet et Saint-Zotique. Olivier Smith-Lauzon est tombé et s’est blessé à la tête. Il a subi un traumatisme crânien et ne se souvient de rien.
«Quelques minutes après l’accident, je reprends connaissance dans l’ambulance», a raconté l'homme de 40 ans à Noovo Info. «Après, j’ai su que j’ai eu une commotion cérébrale.»
Les circonstances entourant cet accident demeurent nébuleuses.
«Ce que l'on sait, depuis le jour 1, c’est qu’il y aurait un véhicule d'impliqué dans l’accident qu’a subi mon frère», a souligné la soeur du cycliste blessé, Laurence Smith-Lauzon.
Selon la carte d'appel d'Urgences-santé, dont Noovo Info a obtenu la copie, celui ou celle qui a composé le 911 avait mentionné qu’un véhicule blanc était impliqué dans l’accident et que le conducteur était agressif verbalement. Ce dernier avait d'ailleurs tenté de quitter la scène, mais des passants l’avaient retenu, toujours d'après le document.
«J’ai vu une personne écrasée à terre et qui saignait du front», a confié Denis, un résident du quartier à Noovo Info. «Quand il a vu la fille lui courir après et qui a pris son numéro de plaque, [le conducteur] n’ a pas eu le choix et a débarqué de sa voiture.»
Toutefois, le Service de police de la Ville de Montréal précise que rien ne laisse croire à une collision et qu’il n’y avait aucun dommage ni sur le véhicule ni sur le vélo de la victime. Personne n’a été témoin d’un impact, selon les autorités.
Face à cette situation, la directrice des programmes Vélo Québec, Magali Bebronne, conseille au cycliste qui a subi l'accident de contacter la SAAQ pour recevoir une indemnisation. Mais pour en avoir le droit, il faut présenter certaines preuves. «Sans avoir de preuves formelles, ça peut être compliqué de faire valoir les droits de la victime à l’indemnisation», a prévenu Mme Bebronne.
La soeur d'Olivier Smith-Lauzon demande donc à la personne qui a passé l’appel au 911 de les contacter au plus vite. «On aimerait vous parler», a-t-elle dit à la caméra.
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo.