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Le prochain grand film québécois revient dans les années 1950, où les citoyens commençaient à en avoir assez que le clergé se mêle des affaires de l’État.
Lors d’un entretien avec Noovo Info, le réalisateur et scénariste dédie alors ce film à son oncle Marcel, «qui scandalisait sa famille en proposant que la religion se sépare de l’État».
Aux yeux du comédien Gaston Lepage, qui joue le rôle de l’archange Saint-Amour, Ababouiné est déjà un classique, lui qui se rappelle avoir vécu cette histoire lors de sa jeunesse.
Rémi Girard abonde dans ce sens.
«On a vécu ces choses-là, ça fait partie de notre inconscient. On a été élevés par des bonnes sœurs et des curés», se souvient-il.
M. Girard ajoute que le film promet quelque chose de «magique et lumineux».
Voyez le reportage de Bérénice Tardif dans la vidéo.