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Il s'agit d'une opération de visibilité pour démontrer que l'organisation criminelle est toujours bien active et que ses membres et leurs affiliés sont encore présents en grand nombre au Québec.
En principe, tous les membres québécois de l’organisation doivent participer à l’événement, alors que la Sûreté du Québec (SQ) s’attendait à ce que 250 et 300 motocyclistes se rendent sur place, vendredi.
Au cours des derniers mois, de nombreux actes violents impliquant les Hells Angels et la Blood Family Mafia ont fait les manchettes.
Malgré tous ces événements, il ne faut toutefois pas nécessairement s’attendre à une démonstration de force démesurée, selon le journaliste spécialisé en crime organisé Daniel Renaud.
«Autant dans du côté policier que du milieu criminel, on me dit qu’en fait, ce sera une first run normale. C’est-à-dire qu’on s’attend à voir autant de monde que l’année dernière, qu’il n’y aura pas de démonstration de force. C’est le cas comme chaque fois, c’est une démonstration de visibilité», explique-t-il.
La first run n’a pas échappé à la surveillance des policiers, alors que de nombreux agents de la SQ et d’autres corps policiers ont été déployés. Ceux-ci ont arrêté un à un les participants afin de vérifier si leurs papiers étaient en règle et s’ils n’étaient pas en bris de conditions.
Vendredi, la SQ a affirmé avoir contrôlé plus de 250 personnes, dont une quarantaine de Hells Angels. Près d'une trentaine de clubs supporteurs ont également assisté à l'événement. Plus de 300 constats d'infraction, principalement en lien avec des équipements non conformes ou le non-port de la ceinture de sécurité ont été remis.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette.