Début du contenu principal.
Une étude exploratoire du CIRANO a pourtant avancé, vendredi, qu’il y aurait eu en moyenne plus de 58 000 cas de COVID-19 par jour entre le 13 et 18 janvier dernier.
La professeure Roxane Borgès Da Silva a expliqué, en entrevue sur les ondes de Noovo Info, qu’en temps de crise sanitaire, «il faut avoir le plus de données possible pour pouvoir adapter les mesures, les relâcher ou non».
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
«Connaitre le nombre de cas permettait à l’INESS de faire des projections sur les hospitalisations», a soutenu la professeure de l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
Mme Borgès Da Silva a affirmé que le bilan quotidien était crucial, alors que ce dernier permettait «d’estimer les hospitalisations qui s’en viennent dans le futur, de pouvoir anticiper le nombre de lits et de pouvoir savoir si on peut relâcher ou pas les mesures».
C’est pourquoi le CIRANO a tenu à réaliser cette étude, a lancé la professeure.
«Le nombre de cas qu’on a tous les jours depuis le 4 janvier n’est pas le reflet de la contamination réelle dans la société québécoise, puisque les tests PCR sont uniquement réservés à des gens prioritaires.»
En moyenne, 58 204 nouveaux cas de COVID-19 auraient été rapportés par Québec lors des derniers jours.
«Je m’attendais à ce que le nombre de cas soit bien plus élevé que ce que nous disait l’INSPQ. Par contre, j’ai été surprise par ce nombre de cas, a révélé Borgès Da Silva. Au plus fort de la vague au Royaume-Uni, ils ont estimé qu’entre une personne sur 10 et une personne sur 20 avait attrapé la COVID.»
La professeure a ajouté que les données recueillies par le CIRANO permettront «de déduire si le variant Omicron est plus sévère ou non et quels sont les facteurs de risques pour les personnes qui se retrouvent à l’hôpital».
«Le variant Omicron étant tellement contagieux, il a contaminé énormément de personnes pendant les Fêtes et un peu après», a-t-elle conclu.