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WestJet et les mécaniciens ratifient une entente de principe
La ratification de la convention assure la «stabilité» des activités de WestJet.
Une convention collective entre WestJet et ses mécaniciens a été ratifiée, quelques semaines seulement après qu'une grève de deux jours a entraîné des annulations de vols à grande échelle et coûté des millions de dollars à la compagnie aérienne.
Le nouveau contrat prévoit que les mécaniciens d'avion bénéficieront d'une augmentation de salaire de 15,5 % la première année, de 3,25 % la deuxième année et de 2,5 % supplémentaires par an pour les troisième, quatrième et cinquième années, a annoncé vendredi le syndicat qui représente les mécaniciens, Aircraft Mechanics Fraternal Association.
Bret Oestreich, président national du syndicat, a déclaré qu'il pensait que l'entente créait un nouveau précédent pour l'industrie et entraînerait probablement des augmentations de salaire proactives chez d'autres transporteurs.
«D'autres compagnies aériennes vont désormais égaler ce que WestJet offre à leurs AME [ingénieurs d'entretien d'avions], car elles ne voudront pas perdre leur talent», a dit M. Oestreich en entrevue.
La ratification de la convention assure la «stabilité» des activités de WestJet et reflète «la valeur et les contributions essentielles» des ingénieurs d'entretien des aéronefs et d'autres employés des opérations techniques, a déclaré Diederik Pen, président et chef de l'exploitation de la compagnie aérienne, dans un communiqué de presse publié vendredi.
«Bien que nous soyons reconnaissants d'avoir trouvé une solution en suivant une voie claire ensemble en tant qu'équipe unifiée, nous reconnaissons que l'impact sans précédent des perturbations de la longue fin de semaine de juillet demeure préoccupant pour nos invités, les collectivités que nous servons et nos employés», a affirmé M. Pen.
La grève des mécaniciens de WestJet a débuté le 28 juin et a duré 29 heures pendant la fin de semaine de la fête du Canada, l'une des périodes de voyage les plus achalandées de l'année.
Cela a forcé la compagnie aérienne établie à Calgary à annuler plus de 1050 vols, affectant plus de 100 000 clients.
Les mécaniciens ont débrayé malgré une directive d'arbitrage exécutoire du ministre fédéral du Travail, Seamus O'Regan.
La compagnie aérienne et le gouvernement fédéral semblaient présumer qu'une grève n'était pas envisageable à ce stade, mais le Conseil canadien des relations industrielles a déclaré que les 680 travailleurs syndiqués de WestJet pouvaient toujours faire grève parce que la directive n'avait pas explicitement suspendu ce droit.