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Une famille de Magog peut dire merci à deux patrouilleurs de la Régie de police de Memphrémagog (RPM) qui leur ont sauvé la vie lundi soir dernier.
Une famille de Magog peut dire merci à deux patrouilleurs de la Régie de police de Memphrémagog (RPM) qui leur ont sauvé la vie lundi soir dernier.
C'est en effectuant une patrouille en fin de soirée que les agents Audrey Roy et Alexandre Asselin ont remarqué un début d'incendie sur la rue Degré, près du centre-ville de Magog.
Après avoir contacté les pompiers, les deux policiers ont accouru jusqu'à la maison afin de réveiller les occupants qui ne sortaient pas.
«Après avoir utilisé la sonnette, cogner à plusieurs reprises et malgré les aboiements du chien, les policiers ont dû forcer la porte d'entrée, puisqu'il n'y avait aucune réponse», a expliqué l'agent à la prévention et aux relations médias pour la RPM, Mickaël Laroche.
Une fois a l'intérieur, les patrouilleurs ont localisé les chambres des deux enfants afin de les sortir dans leurs bras, en plus de réveiller les parents qui dormaient à poings fermés.
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Dans l'attente des pompiers, un des deux agents a utilisé l'extincteur portatif dans l'autopatrouille afin d'arrêter la propagation des flammes dans la maison.
Les actions des agents Roy et Asselin ont été saluées par le directeur de la Régie de police de Memphrémagog, Mario Leblanc.
«Heureusement, cette histoire se termine somme toute plutôt bien et je tiens à féliciter l'agente Roy ainsi que l'agent Asselin pour leur vigilance et les bonnes actions qu'ils ont réalisées.»
M. Leblanc a aussi réitéré son soutien envers l'ensemble de son personnel qui agit de façon professionnelle tous les jours dans le but de procurer un sentiment de sécurité aux citoyens desservis par le corps de police.
Le chef aux opérations du groupe 2 du Service de sécurité incendie de Magog, Bruno Giroux, a aussi assuré que l'intervention des deux patrouilleurs a fait toute la différence.
«Sans leur intervention ce soir-là, les pertes matérielles auraient été beaucoup plus importantes, mais surtout la fin de l'histoire aurait été différente et possiblement dramatique. Quand nous sommes arrivés, la majeure partie du travail avait été fait. Quant à moi, ces policiers sont des héros», a-t-il indiqué.
Selon les pompiers, le feu aurait débuté sur une prise de courant murale extérieure, mais la cause exacte reste à déterminer.
La thèse criminelle est toutefois écartée par les autorités.
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