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Patrouille

«Vous y allez trop fort»: une mère filme la police menotter son enfant de 12 ans dans un hôpital de Vancouver

«Vous y allez trop fort. C’est trop», peut-on entendre sur les images.

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CTV News
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Une enquête a été ouverte après que des policiers ont été filmés en train maîtriser un enfant autochtone menotté sur le sol d’un hôpital de Vancouver. Un acte «horrible», ont dénoncé les chefs des premières nations de la Colombie-Britannique.

La vidéo montre deux officiers de la police des transports du Grand Vancouver en tenir un garçon de 12 ans face contre terre en pleine salle d’urgence du BC Children’s Hospital jeudi, alors que la mère de l’enfant suppliait les autorités de retirer les menottes.

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«Vous y allez trop fort. C’est trop», peut-on entendre sur les images.

Ce texte est une traduction d'un article de CTV News. 

La mère a décidé de partager la vidéo sur les réseaux sociaux, jeudi soir, révélant que son fils souffrait de troubles de comportement liés à une condition médicale et qu’il était devenu en colère en attendant de voir un médecin.

«Mon fils a commencé à pleurer et quelques instants plus tard, il a été poussé au sol et menotté. Mon fils pleurait pendant que le policier avait son genou sur son dos», a-t-elle écrit. «J’ai dit à l’officier que ce qu’ils ont fait à mon enfant était inacceptable.»

La directrice de l'hôpital a déclaré à CTV News que le personnel avait lancé une enquête en lien avec l'incident et qu'une équipe de santé autochtone avait contacté la famille pour offrir son soutien.

«Fournir un environnement de soins de santé inclusif et culturellement sûr pour les patients et leurs familles est une priorité absolue pour le BC Children's Hospital», a affirmé la directrice Sarah Bell par courriel. «En raison de la confidentialité avec nos patients, nous ne fournirons pas de détails supplémentaires.»

Sur Twitter, l’Union des chefs autochtones de la Colombie-Britannique (UBCIC) a décrit le traitement réservé au jeune patient comme étant d’une «violence impitoyable».

«Les enfants doivent être traités avec compassion», a mentionné l’UBCIC. «Nos pensées vont à la mère qui a agi avec courage dans une situation aussi horrible.»

La réaction des autorités

Dans un communiqué, la service de police a défendu le recours à la force des officiers, répliquant que le tout est «une étape nécessaire» afin d’assurer leur propre sécurité ainsi que celle du jeune patient.

«Le garçon est devenu combattif en attendant son évaluation. Une fois qu'il s'est calmé, les menottes ont été retirées et le jeune a été admis à l'hôpital sous les soins d'un médecin», a rapporté la constable Amanda Steed.

Les autorités ont révélé qu’elles avaient déjà rencontré la famille plus tôt à la station de métro Commercial-Broadway, jeudi matin, et qu’elles avaient également menotté l’enfant de 12 ans en vertu de la Loi sur la santé mentale.

Les agents ont répondu à un appel provenant d'un préposé du réseau de métro SkyTrain, qui a tenté d'intervenir dans une altercation entre le garçon et sa mère, a expliqué Mme Steed.

«Le jeune s’est mis à agresser le préposé et a tenté de saisir son équipement», écrit-elle.

«Les agents ont tenté de désamorcer verbalement la situation, mais le garçon a commencé à essayer de pousser la mère vers les voies, ce qui a suscité une inquiétude pour sa sécurité. Les agents ont dû physiquement maîtriser le jeune avec des menottes par mesure de sécurité afin d'empêcher des blessures à toutes les personnes impliquées.»

Dans sa publication Facebook, la mère de l’enfant a confié qu’elle faisait son possible pour contrôler le comportement de son enfant. Elle a également dit aux officiers impliqués dans l'incident de jeudi qu'ils étaient les premiers à retenir son fils de cette manière.

CTV News a tenté de rejoindre la famille afin d’obtenir plus d’informations.

Bien qu’elle ait défendu les policiers, Mme Steed a mentionné que le service de police a rejoint un organisme afin d’obtenir des conseils «afin de mieux se comporter à l’endroit des personnes neurodivergentes».

«Il est regrettable que les policiers doivent répondre aux problèmes de santé mentale en ce moment et nous espérons que davantage de ressources seront disponibles pour les familles afin de trouver du soutien sans qu’elles soient directement impliquées avec les forces de l’ordre.»

-Un article d'Andrew Weichel pour CTV News

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