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Voici les traverses touchées par les avis de grève.
Si vous êtes dans la planification de vos vacances au Québec ou même d'une petite escapade le temps d'un week-end, sachez que les officiers de navigation et les officiers mécaniciens de cinq traverses de la Société des traversiers du Québec seront en grève les 21 et 22 juin prochain, ainsi qu'à 8 autres dates qui seront déterminées par après.
Les traverses touchées par les avis de grève sont : Québec/Lévis, Matane/Godbout, Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine, L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive ainsi que Sorel/Saint-Ignace-de-Loyola.
Les 150 métallos de la section locale 9599 ont voté dans une proportion de 93 % en faveur d’un mandat de tenir jusqu’à 10 jours de grève.
Les salaires font partie des points qui achoppent actuellement au niveau de la négociation.
«Nos membres gagnent environ 10 $ de l’heure de moins que les autres officiers ayant des brevets comparables. Les salaires ne sont pas compétitifs à la Société des traversiers comparativement à ce qui est offert ailleurs dans le secteur maritime. La STQ elle-même paie deux à trois fois plus cher que ce qu’elle offre à ses propres officiers pour des employés d’agence. Si la STQ payait correctement, elle aurait assez de personnel et n’aurait pas besoin d’aller payer plus cher pour des employés d’agence », estime le Capitaine Simon Carbonneau Graton, président de l’unité de la section locale 9599.
Concernant les jours de grève, le Syndicat a transmis à l’employeur et au Tribunal administratif du travail une proposition de services essentiels. «Le TAT devra déterminer le niveau de service requis afin d’assurer la santé ou la sécurité des citoyens», explique le syndicat dans un communiqué publié mercredi.
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L’actuelle négociation dure quant à elle déjà depuis 14 mois.
«Les salariés sont déterminés à faire avancer le dossier», avance le syndicat.
«Nos membres sont exaspérés par la lenteur des négociations, souligne le représentant syndical des Métallos, Luc Laberge.
«Encore une fois, l’employeur s’est présenté récemment à une séance de négociation sans mandat sur les aspects monétaires du contrat de travail», ajoute-t-il. «Ils et elles n’ont pas eu d’augmentation salariale depuis le 1er avril 2022. Le Conseil du Trésor doit donner les mandats nécessaires pour dénouer l’impasse. Le Conseil du Trésor vient de sortir du chapeau une exigence de “flexibilité”, dont il n’a encore jamais été question, sans même pouvoir détailler concrètement en quoi cela consiste. C’est un manque de respect total envers le processus de négociation.»