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«Ce ne sont pas juste les journalistes parlementaires qui vont contrôler l’agenda.»
Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a tenu le premier ministre Justin Trudeau responsable de la majorité des problèmes au pays, mercredi.
«On a l’impression que tout est brisé dans ce pays en ce moment», a-t-il lancé lors d’un rare point de presse dans un supermarché de Vancouver, et non à Ottawa.
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M. Poilievre s’est immédiatement attaqué à M. Trudeau, principal responsable de l’inflation au Canada à ses yeux.
«Que ce soit l’inflation la plus élevée depuis 40 ans que Justin Trudeau a causée par ses déficits inflationnistes et ses impôts, que ce soit les Canadiens de 35 ans qui vivent dans les sous-sols de leurs parents parce que les prix des maisons ont doublé. Que ce soit l’augmentation du prix de l’essence ou les factures de chauffage qui vont doubler et affecter plusieurs familles cet hiver», a-t-il martelé. Les députés conservateurs se sont amusés aux dépens lors des dernières semaines, qualifiant la situation économique au pays de «Justinflation».
Selon le chef du PCC, il est temps de remettre le Canada «sur les rails» en mettant fin aux dépenses du gouvernement.
«Il est temps de reprendre le contrôle de nos vies et de réparer ce qui est cassé. Et c’est ce qu’un gouvernement Poilievre ferait», a-t-il ajouté.
Questionné à savoir pourquoi il semblait refuser de discuter avec des journalistes lors de points de presse depuis qu’il a été nommé chef du PCC, Pierre Poilievre a défendu sa stratégie médiatique, affirmant qu’il n’y avait pas que des journalistes à Ottawa et qu’il s’était adressé à des journalistes à travers le pays.
«J’ai eu une disponibilité de presse avec les médias à Toronto et il y a quelques jours ici à Vancouver. J’ai pris 40 minutes de questions, j’ai fait une longue entrevue avec une journaliste du National Post. Alors ce n’est pas vrai, il faut avoir des faits. Si vous voulez poser des questions, il faut avoir des faits», a répliqué M. Poilievre à un journaliste.
Le chef conservateur a répondu, lorsqu’il a été attaqué pour son absence lors des conférences de presse devant les journalistes de la Colline parlementaire, «qu’il y a des journalistes partout au pays».
«Ce ne sont pas juste les journalistes parlementaires qui vont contrôler l’agenda, a-t-il avancé. Vous aviez tort en disant que je n’avais pas eu de disponibilités médiatiques. J’étais disponible. Ce ne sont pas juste les journalistes sur la Colline parlementaire qui peuvent poser des questions.»