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Le stress financier prive jusqu'à 40 % des Québécois de bonnes nuits de sommeil.
Vos finances personnelles sont source de stress allant même jusqu'à perturber vos nuits et votre travail? Vous n'êtes pas seul selon un récent sondage de l'Institut de planification financière (IPF) qui dévoile que le stress financier nuit à la productivité au travail, privant même jusqu’à 40 % des gens de bonnes nuits de sommeil.
Le coup de sonde de l'IPF, mené en marge de la Semaine de la planification financière qui se déroule jusqu'au 23 novembre, révèle que 35 % des personnes sondées ont envisagé de changer d’emploi pour des raisons financières et 21 % des travailleurs et travailleuses ont mentionné utiliser du temps de travail pour gérer leurs problèmes financiers.
«Le stress financier a aussi poussé plus d’une personne sur trois (35 %) à occuper un emploi additionnel ou à faire des heures supplémentaires pour améliorer son sort», précise-t-on mardi dans un communiqué.
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Par ailleurs, près des deux tiers de la population québécoise admettent avoir une connaissance moyenne à très faible des finances personnelles, ce qui fait en sorte que certains mythes concernant les finances sont encore répandus au sein de la population.
Quels mythes? En voici quelques exemples selon l'Institut de planification financière :
Si les énoncés ci-dessus sont des mythes, quelles sont les bonnes réponses? En fait, il n’y a pas de réponses qui s’appliquent à tout le monde, insiste l'IPF.
«C’est la situation de chacun qui détermine les éléments du plan financier, et non des normes toutes prêtes s’appliquant à tous», souligne l'organisation.
D'autres données préoccupent l'Institut de planification financière, soit le fait qu'un Québécois sur deux seulement possède un plan financier et que parmi les gens en détenant un, la moitié seulement l'ont fait avec un planificateur financier.
«Ce sont donc 75 % des Québécois et des Québécoises qui n’ont pas eu recours aux services d’un planificateur financier et qui ne savent donc pas s'ils ont planifié leur avenir sur de bonnes ou de fausses prémisses.», explique l'IPF.
L'Institut de planification financière ajoute que selon son sondage, les répondants et répondantes qui ont bâti leur plan avec l’aide d’un planificateur financier sont plus nombreux à ne pas avoir vécu de changement sur leur niveau de stress au cours des 12 derniers mois, par rapport aux personnes sans plan financier (57 % contre 42 %).
«Trop de Québécois et de Québécoises négligent encore de bâtir un plan solide avec l’aide d’un planificateur financier ou d’une planificatrice financière. Il s’agit pourtant d’une solution à portée du plus grand nombre pour aider à diminuer son stress financier et les problèmes qui l’accompagnent», a souligné Chantal Lamoureux, présidente-directrice générale, Institut de planification financière.
Convaincu que le recours aux services d'un planificateur financier ou d’une planificatrice financière contribue à limiter le stress lié aux finances personnelles, l'IPF suggère aux employeurs d’offrir des formations ou des consultations avec un planificateur financier dans le cadre de leurs programmes d’aide aux employés.
«Plus de huit travailleurs et travailleuses sur dix (82 %) seraient intéressés à profiter de ces avantages s’ils étaient offerts», insiste l'organisation.