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Certains internautes supposent que des manifestants du campement seraient en cause.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a ouvert une enquête concernant du vol allégué d’équipement et de marchandise d’un chantier de construction situé tout près du campement propalestinien de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Le chantier en question est situé au coin des rues Saint-Urbain et Sherbrooke, au centre-ville.
Certains internautes supposent que des manifestants du campement seraient en cause, mais le relationniste média du SPVM, Jean-Pierre Brabant, indique qu’il est «trop tôt» pour tirer de telles conclusions.
Les enquêteurs en sont à visionner des caméras de surveillance situées dans le secteur afin de déterminer ce qui a été volé et possiblement identifier des suspects.
En réaction à l’ouverture de l’enquête et aux allégations de vol, un étudiant recouvert d’un foulard participant à la manifestation a soutenu qu’il était «déplorable» de s’attarder à un tel enjeu «alors qu’il y a un mouvement historique qui secoue le globe sur les campus universitaires, mais pas seulement».
«On devrait plutôt mettre de l’avant la lutte de solidarité et la lutte du peuple palestinien pour son autodétermination», a-t-il ajouté, en entrevue avec CTV News.
Questionné à savoir comment les manifestants se sont procuré des clôtures de métal et des palettes de bois pour renforcir leur campement, l’étudiant soutient qu’ils sont un groupe organisé, mais il ne souhaite pas révéler ces informations publiquement.
Les manifestants de l'UQAM veulent:
Avec des informations de CTV News.