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Les experts pensent qu’il serait possible d’intégrer près de 70 000 nouveaux logements et bureaux le long du réseau de transport.
Le CDPQ Infra présente une version améliorée du REM de l’Est après de vives inquiétudes citoyennes sur l’intégration du train aérien au cœur de la Métropole. La Caisse de dépôt propose cette fois d’harmoniser son tracé en repensant complètement le boul. René-Lévesque aux frais des contribuables montréalais.
Plutôt qu’une fracture qui diviserait l’artère en entravant le moins possible la circulation, les architectes du CDPQ Infra ont imaginé une large promenade piétonne de 8 kilomètres entre les rues de Bleury et Notre-Dame. L’espace public le long du REM serait marqué par la présence de nombreux espaces verts, de mobilier urbain, mais l’absence d’automobilistes. Une autre promenade similaire pourrait également voir le jour dans le secteur de Pointe-aux-Trembles.
Crédit photo - CDPQ
Le CDPQ Infra propose également de profiter des travaux pour élargir le réseau cyclable le long du tracé sur une distance de 16 km. Les aménagements qualifiés «d’occasions à saisir» ne verront par contre seulement le jour que si la Ville de Montréal s’occupe de la facture. Les 10 milliards de dollars prévus pour la réalisation du projet seront exclusivement consacrés à la construction du réseau de 32 km comprenant 23 stations.
Voyez un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la promenade René-Lévesque :
Le CDPQ Infra a également revu l’ensemble de la structure qui supportera le train aérien afin d’améliorer son esthétisme. Le tablier composé de béton blanc d’une largeur de 9 mètres sera supporté par des arches en «V» à tous les 40 à 50 mètres. Le train sera guidé par un corridor d’arche dont la hauteur au sommet sera équivalente à un édifice de 6 à 7 étages.
Les experts pensent qu’il serait possible d’intégrer près de 70 000 nouveaux logements et bureaux le long du réseau de transport.
La deuxième phase du train électrique devrait être opérationnelle à compter de 2029.