Début du contenu principal.
Et surtout, comment les éviter.
Que vous soyez au soleil en Amérique latine, dans un ashram en Inde ou bien en Italie pour visiter l'une des 95 000 églises du pays, le risque de devenir la victime d’une arnaque ou d’une fraude à l'étranger est bien réel.
Voici les arnaques les plus souvent soulevées par les agences de voyages, les banques, ainsi que par le gouvernement fédéral et comment les éviter.
Terminée l’époque où les voyageurs réservaient une chambre d’hôtel directement avec l’établissement. Il existe désormais une panoplie de sites et de plateformes pour faire le pont entre le lieu d’hébergement, l’hôte et le voyageur.
Les sites frauduleux vont généralement utiliser des photos et des descriptions tirées de vraies annonces, mais ne garantissent aucunement un séjour, et ce, même s’ils acceptent l’argent. Les arnaqueurs vont généralement demander un transfert bancaire, car ceux-ci sont plus difficiles à retracer, en comparaison avec un paiement par carte de crédit.
Pour éviter de se retrouver sans logis une fois arrivé à destination, il est préférable de vérifier s’il existe des avis de voyageurs précédents sur les plateformes plus connues et de privilégier les modes de paiement traditionnels lors de la réservation.
À LIRE | Fraude: il perd plus de 2200$ après avoir réservé un voyage sur un faux site web
De plus, assurez-vous d’avoir reçu une confirmation par courriel et un numéro de référence.
Même en utilisant une carte de crédit, il faut demeurer méfiant lorsqu’on utilise un guichet automatique bancaire. Des dispositifs électroniques sont parfois installés aux lecteurs de ces guichets, ce qui permet d’enregistrer les informations de la carte et le NIP de l’utilisateur.
Il est suggéré d’utiliser des guichets dans des endroits publics et bien éclairés, comme dans une banque ou dans un grand commerce.
La plupart des banques ont des systèmes de détection capable de reconnaître rapidement que les informations d’une carte ont été copiées. Il est donc toujours bon de vérifier le relevé de compte pour voir si une transaction frauduleuse a été détectée.
Si ce geste de mettre une photo de son passeport avec son billet d’avion sur les réseaux sociaux avant de décoller peut paraître banal, cette pratique pourrait permettre aux fraudeurs de voler votre identité.
En s’emparant de vos données sur votre passeport comme votre nom et votre date de naissance, un fraudeur pourrait être en mesure de contacter une institution financière en se faisant passer pour vous. L’arnaqueur pourrait donc utiliser la photo de votre passeport en guise de preuve d’identité.
À VOIR | Fraude: les risques de publier une photo de son passeport
D’ailleurs, il est également conseillé d’attendre le retour à la maison avant de publier nos plus belles photos. Publier des photos de voyage pendant que vous êtes à l’étranger informe les voleurs que personne ne se trouve à la maison.
Règle générale: rien n’est gratuit, surtout lorsqu’on est un touriste.
Une tactique populaire des commerçants de rue est d’offrir un objet comme un bijou (souvent un bracelet ou un collier), une pierre soi-disant précieuse ou une fleur gratuitement avant de demander un paiement. Certains iront même jusqu’à mettre le bijou sur la personne avant même de parler de prix.
La stratégie est également utilisée par des guides locaux qui semblent offrir leurs services sans frais, mais qui demandent finalement aux voyageurs de payer une fois la visite terminée.
Dans tous les cas, il est toujours préférable d’établir un prix avec le commerçant avant même de prendre l’objet ou de les suivre pour un tour guidé.
Récemment, Noovo Info a raconté l’histoire de Québécois qui ont été victimes de policiers corrompus au Mexique.
Les policiers ont arrêté les voyageurs sous un prétexte afin de leur soutirer de l’argent. Dans leur cas, les policiers ont fait passer aux Québécois un faux alcootest, et ont demandé de l’argent pour pouvoir quitter les lieux.
À VOIR | Voyage: des Québécois disent avoir été victimes de policiers corrompus au Mexique
Tous les prétextes sont bons: alcootest, vérification des papiers ou du passeport, etc.
Interrogés par Noovo Info, des agents de voyage sous le couvert de l’anonymat ont conseillé aux voyageurs de payer les policiers rapidement lorsqu’une telle situation arrive pour de raisons de sécurité.
Le gouvernement du Canada rappelle de son côté aux voyageurs qu’il «ne peut pas intervenir dans le cours d’une affaire judiciaire à l’étranger».
Les taxis peuvent être des pièges à touristes, et les règlementations sur le transport diffèrent d’un pays à l’autre. Certains chauffeurs ne possèdent pas de compteur, ou s’ils en ont un, vont utiliser un détour pour faire gonfler la facture.
Si possible, il est préférable de s’informer sur les tarifs réguliers dans la ville où vous vous trouvez au préalable. Pour les taxis sans compteur, il est conseillé de négocier un prix pour la course avant même d’embarquer dans le taxi.
De plus, avec une connexion Internet, vous pouvez suivre le trajet sur GPS afin de vous assurer que le chauffeur emprunte le bon chemin. Sur Google Maps, il est également possible de télécharger la carte de la ville où vous séjournez pour l’utiliser sans réseau.
Avant de partir, c'est toujours une bonne idée de vérifier les conseils du gouvernement du Canada sur votre destination.
Avec des informations d'Émeric Montminy et de Véronique Dubé pour Noovo Info.