Début du contenu principal.
Plusieurs conseillers ont dénoncé ce qu'ils jugent être de la partisannerie dans la nomination des présidences aux comités de la Ville.
Après quelques séances plus calmes, l'ambiance est repartie en vrille au conseil municipal de Trois-Rivières mardi.
Plusieurs conseillers ont dénoncé ce qu'ils jugent être de la partisannerie dans la nomination des présidences aux comités de la Ville.
Ils soulignent qu'il n'y a que des gens pro maires.
«On est dans votre garde rapprochée», a lancé le conseillé du district des Estacades, Pierre-Luc Fortin.
Le maire, Jean Lamarche, a rappelé pour sa part que la désignation a été fait par vote secret. Ceux qui n'ont pas été choisis auraient aimé un peu plus de collégialité dans la décision, plus d'inclusion et une meilleure représentativité.
« Dans les quatre nommés qui sont désignés-là, trois sont de l'Exécutif et l'autre c'est le maire suppléant. Quand on parle de votre garde rapprochée, c'est ça. »
Des conseillers ont proposé de nommer Pierre-Luc Fortin à la présidence du comité Environnement pour calmer le jeu.
«Je suis capable d'apprécier les qualités de Pierre-Luc Fortin, que je verrais beaucoup plus à la présidence du comité environnement et eau», a proposé Pierre Montreuil.
Cette suggestion a aussitôt été appuyée par ses collègues Renée Martin et Jonathan Bradley.
Le principal intéressé a toutefois refusé, affirmant que ce n'était pas cette présidence qu'il souhaitait avoir.
La conseillère du district de St-Louis-de-France, Geneviève Auclair, a par ailleurs fait part de malaises sur lesquels elle souhaite une réflexion des élus. Certains conseillers ont la présidence de trois comités, ce qu'elle juge un trop grand pouvoir.
«Il faut étudier les dossiers sur le bout des doigts. Ça demande du temps et de l'énergie», a-t-elle expliqué.
À l'opposé, elle croit également que tous les conseillers devraient être membre d'au moins dans un comité. L'implication et les candidatures se font actuellement sur une base volontaire. Deux de ses collègues n'ont postulé sur aucun comité.
«Des élus sont absents de tous les comités. Pour 2024, ils n'ont aucune responsabilité. On ne devrait pas laisser aller ça. »
Elle se questionne aussi sur le fait que des conseillers qui ont été ciblés par la Commission municipale du Québec pour manquement au code de déontologie puissent postuler sur des postes de présidence. «Il y a un bris de confiance», a-t-elle lancé.
Plusieurs fois, lors de la soirée, le maire a fait référence à la formation en éthique suivie il y a quelques semaines pour recadrer les discussions entre conseillers qui s'éloignaient du point à l'ordre du jour. Le maire a aussi évoqué la même formation pour resserrer la période de questions du public.
Il a demandé d'entrée de jeu des questions précises, des préambules plus courts, sans commentaire, opinion ou jugement d'intention. Ce nouveau cadre a bousculé les citoyens présents. Le maire en est venu à demander à ce qu'on enlève le micro à une citoyenne en colère qui jugeait la procédure antidémocratique.