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Ces nouvelles accusations concernent les mêmes plaignantes, soit Laury Choinière, sa mère et l'autre présumée victime Sabryna Germain.
De nouvelles accusations de menaces et de voies de fait ont été déposées contre Yan-Phillipe Leduc, l’entraîneur privé de Brossard qui est accusé d’avoir sauvagement battu deux ex-conjointes.
Ces nouvelles accusations concernent les mêmes plaignantes, soit Laury Choinière, sa mère et l'autre présumée victime Sabryna Germain.
«Les plaignantes ont fait de nouvelles déclarations qui ont mené à de nouvelles accusations», a expliqué la procureure Me Laurence Talissé à Noovo Info. «Donc, on parle essentiellement d'infractions sur les mêmes victimes, mais sur une période beaucoup plus longue, soit à partir du mois de septembre.»
Connu des services policiers et ayant été impliqué dans d’autres démêlés avec la justice, l'accusé de 27 ans a comparu mardi au palais de justice de Longueuil. Son enquête sur remise en liberté a été remise au 14 février prochain.
Entre temps, M. Leduc demeure détenu à Sorel. Il n'a pas le droit de communiquer avec les présumées victimes.
Dans le dossier de Sabryna Germain, les faits reprochés se seraient produits entre le 6 et le 13 août dernier. Les gestes reprochés à Yan-Phillipe Leduc dans le dossier de Laury Choinière auraient eu lieu le 30 décembre à Brossard.
Les blessures graves subies par Laury Choinière ont poussé ses proches à lancer une campagne de sociofinancement pour la soutenir dans son «rétablissement - émotionnellement, mentalement et physiquement - sans stress financier», et appuyer d’éventuelles poursuites judiciaires.
La jeune femme dans la vingtaine a été sérieusement blessée dans les événements. Le matin du 30 décembre, le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a reçu un appel à l’aide vers 5h25 à Brossard pour intervenir sur la rue Colomb. C’est là que Yan-Phillipe Leduc, un homme de 27 ans qui s’affiche comme un entraîneur privé, a été arrêté et a comparu pour faire face à des chefs d’accusation de séquestration et d’infliction de lésions corporelles à sa victime en l’étouffant, notamment.
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Il aurait été difficile pour Laury Choinière de prédire de tels événements dans sa relation avec Leduc. «Dans les débuts de relation, on dirait qu’on ne s’en rend jamais compte», avait-elle confié.
«C’est tellement parfait. C’est ça, leur mentalité. C’est de vendre du rêve, qu’il est l’homme parfait, l’homme que ça te prend, que ça va être le père de tes enfants, que tu vas être sa femme – toutes les belles paroles qu’une femme veut entendre. C’est ça qu’il te fait entendre, donc c’est très facile de tomber dans le piège.»
Les victimes de violences conjugales peuvent contacter SOS violence conjugale au 1-800-363-9010.
Avec les informations de Guillaume Théroux pour Noovo Info