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Ce sera «tolérance zéro» pour la violence et les menaces et même les canulars.
Dans une sortie commune, des enseignants, des professionnels de l’éducation et du personnel de soutien scolaire dénoncent la vague de violence et de menaces qui touchent plusieurs écoles du Québec.
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Des fédérations qui les représentent et leur centrale syndicale, la CSQ, affirment que le climat s’est dégradé, au point où la situation est « bouillante à bien des endroits ».
« Il y a du personnel qui vit ça dans le milieu au quotidien: du personnel enseignant, du personnel de soutien, du personnel professionnel qui sont en première ligne, qui ont à gérer tous ces aspects-là. Et là, il y a un certain bouillonnement. Quand ce n’est pas sur les médias sociaux, c’est dans l’école. On a vu des gestes très, très violents: un enseignant qui s’est fait poignarder. Et là, on est déjà passé à d’autres nouvelles. C’est majeur ça là », s’est exclamé en entrevue Éric Gingras, président de la CSQ.
Il rapporte que l’inquiétude gagne plusieurs travailleurs de l’éducation.
« Les membres ont peur, dans bien des cas les enfants ont peur, et les parents, avec tout ce qui se passe… On l’a vu hier: beaucoup de parents se questionnaient ; ça amène beaucoup d’anxiété. Même si c’est un canular, des enfants appellent à la maison. Il ne faut pas minimiser ces éléments-là. Et oui, il y a des craintes », a admis M. Gingras.
Le président de la CSQ lance donc un appel pour que tous les acteurs de la société, et pas seulement le milieu de l’éducation, se lèvent et affirment ensemble que ce sera « tolérance zéro » pour la violence et les menaces et même les canulars.
Le milieu politique doit participer au mouvement, le milieu communautaire, le privé et le public aussi, plaide le dirigeant syndical.
« C’est un appel à ce que tout le monde se lève » et dise à l’unisson que ce sera « tolérance zéro » pour la violence sous toutes ses formes, résume M. Gingras.
Le président de la CSQ invite aussi à faire davantage de prévention, non pas école par école, mais globalement, afin de faire de l’école un milieu de vie sécuritaire, rassurant et où il fait bon apprendre.
La lettre est aussi cosignée par la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement, Josée Scalabrini, le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire, Éric Pronovost, le président de la Fédération des professionnels de l’éducation, Jacques Landry, et le président de la Fédération du personnel de l’enseignement privé, Stéphane Lapointe.
La CSQ représente la majorité des enseignants du primaire et du secondaire au Québec, ainsi que des professionnels de l’éducation et du personnel de soutien.