Début du contenu principal.
La vérificatrice générale du Canada a constaté que le gouvernement fédéral avait fait des progrès limités pour identifier et éliminer les obstacles à la mise en œuvre d’un processus connu sous le nom d’«analyse comparative entre les sexes plus».
La vérificatrice générale du Canada a constaté que le gouvernement fédéral avait fait des progrès limités pour identifier et éliminer les obstacles à la mise en œuvre d’un processus connu sous le nom d’«analyse comparative entre les sexes plus».
À lire également - VG: des retards inacceptables pour l'aide aux anciens combattants
L’analyse comparative entre les sexes plus est utilisée pour faire le point sur les inégalités et plus particulièrement sur la façon dont le sexe et d’autres aspects de l’identité d’une personne peuvent influer sur sa capacité à accéder aux programmes et aux services.
La vérificatrice générale Karen Hogan a déclaré que le Bureau du Conseil privé, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et Femmes et Égalité des genres Canada ont pris des mesures pour identifier et éliminer les obstacles à la mise en œuvre de l’analyse comparative entre les sexes plus depuis le dernier audit en 2015, mais ils doivent en faire davantage.
Le Bureau du Conseil privé et le Conseil du Trésor ont identifié les défis liés à la mise en place de l’analyse comparative entre les sexes, mais n’ont pas pleinement profité des connaissances acquises pour aider à améliorer son utilisation dans l’ensemble du gouvernement, selon le rapport.
Certaines des lacunes dans la capacité des ministères et organismes gouvernementaux à effectuer des analyses comparatives entre les sexes résultent d’un manque de données désagrégées qui pourraient aider à éclairer la conception et l’évaluation des politiques et des programmes, a déclaré la vérificatrice.
Mme Hogan a dit que si le gouvernement continue de faire face à des défis dans l’application de l’analyse comparative entre les sexes plus, les décideurs n’auront pas les informations nécessaires pour comprendre comment différents groupes de femmes, d’hommes et de personnes de genre divers vivent les programmes, ce qui pourra éventuellement affecter la réussite de ces programmes pour ces groupes.
Le Bureau du Conseil privé et le Conseil du Trésor devraient fournir des commentaires en temps opportun aux ministères sur leur utilisation de l’analyse comparative entre les sexes plus et devraient partager leurs commentaires avec Femmes et Égalité des genres Canada, recommande le rapport. Les ministères devraient ensuite utiliser la rétroaction pour améliorer leur utilisation de l’analyse comparative entre les sexes.
Femmes et Égalité des genres Canada devrait régulièrement surveiller et rendre compte publiquement de la qualité de l’analyse comparative entre les sexes dans l’ensemble du gouvernement fédéral, et présenter des plans sur la façon d’améliorer son utilisation, ajoute le rapport.