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Le Parti québécois perd un autre gros morceau à six mois du scrutin.
La députée de Joliette, Véronique Hivon, tire un trait sur la politique à la prochaine élection après 14 ans de services. Le Parti québécois (PQ) perd un autre gros morceau à six mois du scrutin.
L'avocate de formation a expliqué sa décision en point de presse, jeudi.
«Je fais ce choix au moment où ma flamme et ma combativité sont toujours bien présentes. Mais elles sont accompagnées d'un besoin devenu irrépressible de trouver un espace de liberté et un espace de normalité», a-t-elle mentionné.
«J'ai besoin d'exister en dehors de la politique», a ajouté la députée péquiste.
Je serai là, d'une manière simplement différente, mais je serai bien là pour poursuivre le travail, pour un Québec juste et humain, pour un Québec qui se fera suffisamment confiance pour aller au bout de lui-même, et enfin se dire oui », a également exprimé Mme Hivon.
« Au nom de l'ensemble des membres et du caucus du Parti Québécois, je tiens à dire un immense merci, du fond du cœur, à Véronique Hivon. Véronique, tu as été une députée exceptionnelle. Tu demeureras bien sûr une personne au cœur grand comme le monde. Merci de t'être engagée si profondément, merci d'avoir montré qu'on peut faire de la politique autrement, en gardant en tête de nobles idéaux, et des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu'on les poursuit », a déclaré le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon.
Elle a assuré que le Parti québécois conservait toute sa confiance et qu'elle restera une «militante très engagée» de la formation, notamment en participant à la campagne électorale de son successeur dans Joliette.
La politicienne, en poste depuis 2008, était une grosse pointure de son parti.
Véronique Hivon était l'une des dernières personnalités phares du PQ, que d'aucuns considèrent dans une espèce de déroute politique. Pascal Bérubé est possiblement le dernier membre de notoriété pour le parti de Paul Saint-Pierre Plamondon.
Merci Véronique. :pray::fleur_de_lis: pic.twitter.com/aCg1MOPWLa
— Pascal Bérubé (@PascalBerube) April 21, 2022
La députée de Joliette est considérée comme la «mère» de la loi sur l'aide médicale à mourir. C'est elle qui avait déposé le projet de loi en 2012 avant qu'il soit adopté en 2014 par le gouvernement Couillard. La mesure pour mourir dans la dignité a évolué depuis pour permettre également aux malades souffrant de grave maladie dégénérative d'en bénéficier, même s'ils ne sont pas au seuil de la mort.
Chère @vhivon, siéger et travailler avec toi a été un immense honneur, privilège et surtout un grand bonheur.
— Marwah Rizqy (@marwahrizqy) April 21, 2022
Tu es une femme d’exception qui tire les gens vers le haut. J’admire ton intelligence vive et ton calme olympien.
Grosse bise!💙
Le départ de Véronique Hivon s'ajoute à celui de l'ex-ministre des Transports et député de Jonquière Sylvain Gaudreault annoncé le 1er mars. La députée de Duplessis Lorraine Richard a également annoncé qu'elle ne briguerait pas de nouveau mandat cet automne.
Une parlementaire de talent, une collègue appréciée de tous à l’Assemblée nationale, une voix qui nous a fait progresser collectivement.
— Gabriel Nadeau-Dubois (@GNadeauDubois) April 21, 2022
Un mot pour @vhivon : respect.
Le parti de René-Lévesque ne compte que 7 députés à l'Assemblée nationale, dont Pascal Bérubé, Joël Arseneau, Méganne Perry-Melançon et Martin Ouellet.
Avec des informations de Julien Denis et de La Presse canadienne