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À la veille du Vendredi fou, le professeur en marketing à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Julien Bousquet, recommande aux consommateurs d'être prudents. Certaines compagnies n'hésiteront pas à afficher un article à un prix de départ très élevé pour proposer un rabais plus attirant.
«On est vite aveuglé lorsqu'on voit un 50 % et on a l'impression que c'est intéressant, mais il faut toujours regarder le prix de départ. En bout de ligne, on payera parfois plus cher que pendant l'année dans certains cas.»
Déjà, depuis deux semaines, M. Bousquet remarque que les consommateurs sont bombardés de messages publicitaires pour les inciter à acheter.
«Moi je me souviens il y a une dizaine d'années, les gens faisaient la file devant les magasins, c'était vraiment attendu. Je pense qu'entre la pandémie et la vente en ligne qui s'est énormément développée, ce n'est plus une journée, c'est maintenant quasiment deux semaines avant et ça se dilue un petit peu.»
Par ailleurs, avec la hausse importante du coût de la vie, Julien Bousquet croit que les Québécois risquent de moins dépenser cette année.
«En moyenne, il se dépense à peu près un 150 $ à 200 $ par personne et il y a une personne sur quatre qui va dépasser son budget. Je serais curieux de voir cette année si ça va exploser ou pas, moi j'aurais tendance à dire qu'on risque de freiner un petit peu sur les dépenses.»
Les aubaines se poursuivront jusqu'à lundi à l'occasion du Cyber lundi, où les détaillants offriront des rabais en ligne.