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Des camionneurs préviennent que la date limite de cette semaine les obligeant à se faire vacciner avant d’entrer au Canada mettra à rude épreuve des chaînes d’approvisionnement déjà en difficulté en raison de la nouvelle vague de cas de COVID-19 et de graves pénuries de travailleurs.
Les chauffeurs de semi-remorque et les autres travailleurs essentiels qui veulent entrer au Canada devront être entièrement vaccinés à partir de samedi et seront refoulés, ou, s’ils sont Canadiens, tenus de se mettre en quarantaine, s’ils ne peuvent pas présenter de preuve de vaccination.
Selon Stephen Laskowski, dirigeant de l’Alliance canadienne du camionnage, environ 10 % des 120 000 camionneurs canadiens qui traversent la frontière pourraient ne plus être en mesure de travailler sur ces routes parce qu’ils ne sont pas vaccinés.
L’économiste en chef de l’American Trucking Association, Bob Costello, estime qu’un peu moins de la moitié des 28 000 chauffeurs américains qui transportent régulièrement des marchandises à travers la frontière ne pourront plus le faire, ce qui constitue une menace supplémentaire pour la fluidité de l’approvisionnement en nourriture, en carburant et en pièces automobiles.
Les conservateurs fédéraux ainsi que des groupes commerciaux représentant des sociétés pétrolières, manufacturières et exportatrices demandent à Ottawa de reporter l’échéance de samedi, annoncée à la mi-novembre.
L’Agence des services frontaliers du Canada affirme qu’elle aura des « mécanismes » en place pour faciliter le camionnage transfrontalier, mais qu’elle « ne compromettra pas la santé et la sécurité des Canadiens pour des questions de temps d’attente à la frontière ».