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L'état de la forêt fait jaser.
Le syndicat Unifor n'est pas très optimiste quant à l'état actuel du secteur forestier.
En tournée en Abitibi-Témiscamingue, le directeur québécois d'Unifor, Daniel Cloutier, a indiqué que les inquiétudes sont vives dans plusieurs départements.
Unifor représente 2300 membres en région, notamment chez Produits forestiers Résolu et chez Ryam au Témiscamingue.
«On est inquiet de l'annonce de baisse des récoltes forestières suite aux incendies de forêt. On attend le plan de gestion du caribou, mais on suppose qu'il y aura là aussi des pertes de droit de coupe», souligne M. Cloutier.
Daniel Cloutier espère notamment des investissements importants pour du reboisement.
Le directeur a donné son bilan de certaines usines en Abitibi-Témiscamingue.
Il ne se dit pas refroidi par la situation de l'usine de panneaux Arbec d'Amos, malgré les hauts et les bas des prix du marché.
Quant à l'usine de Résolu d'Amos, le dossier est mort pour produire du papier. Les travailleurs, arrêtés depuis 2020, aimeraient bien que l'usine soit vendue ou convertie.
Les travailleurs forestiers surveillent attentivement ce qui se passe aux États-Unis. Les Américains sont déjà insistants avec des droits monétaires sur le bois-d'oeuvre, mais la situation pourrait s'envenimer si Donald Trump était réélu.
«On donne des milliards aux Américains en surtaxe, on espère que le gouvernement va montrer des dents. On continue de gagner les recours judiciaires, mais on est encore pris en surtaxe et c'est des sommes incroyables. Si Trump revient, avec on «Buy american act», on pense qu'il ne va pas bouger sur ces questions-là», explique-t-il.