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Les 26 000 fonctionnaires à l'emploi du gouvernement du Québec vont de nouveau débrayer, cette fois pendant une semaine à compter du 13 juin.
Les 26 000 fonctionnaires à l'emploi du gouvernement du Québec vont de nouveau débrayer, cette fois pendant une semaine à compter du 13 juin.
Quelque 26 000 fonctionnaires à l'emploi du gouvernement du Québec vont de nouveau débrayer, cette fois pendant une semaine à compter du 13 juin.
Il s'agit des membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), qui représente des techniciens et des employés de bureau à l'emploi des différents ministères et organismes.
La grève affectera donc le service au public dans ces ministères et organismes, comme la Société de l'assurance-automobile du Québec et la Régie de l'assurance-maladie du Québec, ainsi que dans les palais de justice.
Ces membres du SFPQ avaient déjà tenu une journée de grève le 30 mars, puis deux journées consécutives les 26 et 27 avril. Ils passent maintenant à la vitesse supérieure, avec une semaine complète de grève à compter du 13 juin.
«Nos membres nous ont fait valoir que si on voulait avoir de l'impact, il fallait qu'on débraie plus longtemps, pour démontrer à la population l'importance des services publics et le fait que si on n'est pas là, si on ne peut pas rendre les services, il va y avoir un impact. Parce que déjà, dans certains ministères, on est en bris de services», a affirmé en entrevue jeudi Christian Daigle, président général du SFPQ.
Il rapporte que bien des ministères et organismes accusent déjà un manque de personnel, ce qui entraîne une attente pour le public qui appelle, par exemple, et des délais dans le traitement des dossiers.
La rémunération est au coeur du litige, dans une optique d'attraction et de rétention du personnel. Le recrutement est particulièrement difficile pour les techniciens en informatique, par exemple, qui sont nettement mieux payés dans le secteur privé, souligne M. Daigle.
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Les services essentiels seront dispensés pendant les jours de grève, comme ça avait été le cas pour les trois journées précédentes de grève.
Les négociations sont toujours en cours, malgré l'annonce de la grève. M. Daigle note qu'elles ont même «été intensifiées au cours des dernières heures».
Le SFPQ tient un conseil de négociation le 9 juin et M. Daigle aimerait bien avoir une entente de principe à y annoncer pour éviter le déclenchement de la grève le 13.
Le Conseil du trésor a confirmé jeudi que les parties étaient toujours en négociation. «Nous souhaitons en arriver à une entente rapidement.»
La convention collective est échue depuis le 31 mars 2020, comme c'était le cas pour les syndicats représentant l'ensemble des employés de l'État. Ces derniers ont toutefois renouvelé leur convention collective depuis, pour la plupart.