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Mme Chouay est accusée d’avoir quitté le Canada pour participer aux activités d’un groupe terroriste, de participation à des activités terroristes, d’avoir fourni des biens ou des services à des fins terroristes.
Une Québécoise de 27 ans qui a été accusée de terrorisme à son retour d'un camp de détention dans le nord-est de la Syrie, en octobre dernier, a été libérée sous caution, vendredi.
Les détails de l'enquête sur le cautionnement d'Oumaima Chouay ou les motifs de sa libération par une juge de la Cour du Québec font l'objet d'une ordonnance de non-publication.
Mme Chouay est accusée d’avoir quitté le Canada pour participer aux activités d’un groupe terroriste, de participation à des activités terroristes, d’avoir fourni des biens ou des services à des fins terroristes, ainsi que de complot pour quitter le Canada afin de participer aux activités d’un groupe terroriste.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) l'avait arrêtée en octobre à l'aéroport international de Montréal, dès son arrivée d'un camp pour détenus du groupe État islamique (Daech) en Syrie, avec ses deux enfants et un autre adulte.
Mme Chouay a été libérée vendredi à condition qu'elle porte un bracelet de géolocalisation, qu'elle s'abstienne d'utiliser toute forme de médias sociaux et qu'elle se présente à la police une fois par mois. Un membre de la famille doit également verser une caution de 5000 $ pour assurer sa présence future au tribunal.
La GRC affirme que Mme Chouay faisait l'objet depuis novembre 2014 d'une enquête de l'Équipe intégrée sur la sécurité nationale.