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Alors que le taux de mortalité du cancer du pancréas n’a pas diminué depuis les 20 dernières années, la découverte d’une chercheuse de l’Université de Sherbrooke laisse présager des traitements plus efficaces contre cette forme de cancer.
Alors que le taux de mortalité du cancer du pancréas n’a pas diminué depuis les 20 dernières années, la découverte d’une chercheuse de l’Université de Sherbrooke laisse présager des traitements plus efficaces contre cette forme de cancer.
La professeure-chercheuse à l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS) Marie-Josée Boucher a en effet découvert que de traiter les cellules cancéreuses du pancréas avec un agent chimiothérapeutique standard, la gemcitabine, tout en bloquant la fonction du facteur de transcription EB (TFEB) serait «une stratégie prometteuse».
«Les efforts de la professeure Boucher et de son équipe ont permis de démontrer que la gemcitabine a besoin de TFEB pour activer la fonction des lysosomes dans les cellules cancéreuses pancréatiques, et qu’en le ciblant, les cellules deviennent plus vulnérables au traitement», peut-on lire dans un communiqué de l’IRCUS.
Il est à noter que la résistance à la chimiothérapie est un enjeu majeur pour les patients souffrant d’un cancer du pancréas. En 2023, les statistiques canadiennes ont établi qu’une personne sur 68, soit 1,5% de la population, décéderait des suites de ce type de cancer.
La professeure Boucher se consacre entièrement à la recherche sur le cancer du pancréas depuis 15 ans.