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Le nouveau projet d'usine à 60 millions $ d'Entosystem à Drummondville revalorisera des matières organiques pour nourrir des larves de mouches et transformer le tout en nourriture pour animaux et en engrais bio.
Nourrir des larves de mouches-soldats noires avec des matières organiques provenant de l'industrie agroalimentaire afin de les transformer en une riche farine protéinée destinée à l’alimentation des animaux domestiques et d’élevage: c'est le défi que se lance Entosystem avec la construction d’une nouvelle usine à Drummondville.
L’entreprise récupérera donc les matières organiques provenant de l’industrie agroalimentaire (de la ferme à l’épicerie) afin de nourrir les petits insectes.
L’usine drummondvilloise recevra quotidiennement 250 tonnes d’aliments qui seront consommés en seulement six jours par les larves de mouches.
Crédit: Entosystem
Une fois bien nourries, ces larves sont séchées et broyées en une riche farine protéinée destinée à l’alimentation des animaux domestiques et d’élevage.
Ce procédé circulaire permet également de commercialiser un excellent engrais approuvé pour la culture biologique.
Cette nouvelle usine de plus de 100 000 pi² permettra à Entosystem de créer 70 nouveaux emplois dans la région de Drummondville, en plus de conserver les 30 emplois déjà actifs à Sherbrooke et de se doter d’un système industriel entièrement automatisé de tout son processus d’élevage d’insectes.
Ces avancées technologiques permettront à l’entreprise de revaloriser 90 000 tonnes de matières organiques chaque année afin de produire 5000 tonnes de larves protéinées de haute qualité ainsi que 15 000 tonnes d’engrais approuvées pour la culture biologique.
Il s’agit d’un projet de 60M$ soutenu les différents partenaires du secteur public et privé.
André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et député de Johnson se dit fier que le gouvernement du Québec soit l’un des partenaires du projet.
«Depuis près de six ans déjà, Entosystem met toute son énergie à favoriser l’essor d’une production locale et à ouvrir un nouveau marché dans notre industrie agroalimentaire québécoise, soit celui de la farine d’insectes protéinée destinée à la consommation animale et des biofertilisants à base d’insectes. Nous sommes donc heureux de la soutenir aujourd’hui dans son projet», précise-t-il.