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Une nouvelle ressource intermédiaire qui ne fait pas l'unanimité chez les Johannais
Des résidents ne sont pas opposés au projet, mais souhaiteraient son implantation ailleurs sur le territoire.
L'implantation d'une ressource intermédiaire sur l'avenue du Parc à Saint-Jean-sur-Richelieu suscite de l'opposition chez les résidents du secteur.
Les opposants soutiennent que la vocation familiale du secteur est incompatible avec la clientèle qui fréquentera cette ressource.
Cette ressource santé sera dédiée aux personnes aux prises avec des problématiques de santé mentale et pourrait compter une vingtaine de bénéficiaires.
La ville de Saint-Jean-sur-Richelieu a les mains liées dans ce dossier, puisque c'est le ministère de la Santé qui a fixé les balises.
«Lorsqu’il y a dépôt d’un projet qui a répondu à nos normes ainsi qu’à l’appel d’offres du CISSS Montérégie-Centre, il faut l’accepter. L’une des seules raisons pour lesquelles on pourrait le refuser c’est si les infrastructures n’étaient pas rendues là. Comme les services sont déjà rendus à ce terrain-là, on n’avait pas d’autres choix que d’accepter le projet.»
- Andrée Bouchard, mairesse de Saint-Jean-sur-Richelieu
Rassurer
Les autorités de santé veulent, de leur côté, dissiper les craintes de la population face à ce projet d’implantation de ressource intermédiaire.
Le CISSS de la Montérégie-Centre porteur du projet tient à rassurer les Johannais concernant la clientèle qui fréquentera l'endroit.
«Ce n’est pas n’importe qui qui va dans n’importe laquelle ressource. Une ressource intermédiaire de ce type, il faut que ce soit dans un quartier résidentiel parce que ce que l’on vise c’est que les usagers soient dans une optique de pouvoir réintégrer, faciliter la vie sociale un peu comme vous et moi. Les bénéficiaires de ce type de ressource, on ne les voit pratiquement pas. Ils sont peut-être déjà dans vos quartiers. Ce sont des gens avec qui il faut travailler pour les faire sortir parce qu’ils sont concentrés sur l’interne. »
- Martin Tétreault, directeur du programme santé mentale et dépendances au CISSS Montérégie-Centre
Le gestionnaire du CISSS rappelle que 20 % de la population est sujette à vivre un épisode de problématique de santé mentale