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Une Québécoise vivant avec une tumeur cérébrale depuis près de deux décennies finance les frais de chirurgie puisque l'État ne couvrira pas le coût de son retrait aux États-Unis.
Une Québécoise vivant avec une tumeur cérébrale depuis près de deux décennies finance les frais de sa chirurgie puisque l'État ne couvrira pas le coût de son opération aux États-Unis.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Celyn Harding-Jones, mère de deux jeunes enfants, dit avoir reçu le diagnostic d'une tumeur appelée kyste colloïde à l'âge de 19 ans.
Elle affirme que la tumeur a augmenté au cours des 18 dernières années, mettant sa vie en danger chaque jour.
Les symptômes tels que la fatigue extrême et la perte de mémoire se sont aggravés au cours des six dernières années, la forçant à quitter son emploi, a-t-elle expliqué.
La détérioration de son état l'a mené à trouver un neurochirurgien qui pourrait effectuer une chirurgie endoscopique.
«J'ai vu plusieurs neurochirurgiens. Aucun d'entre eux n'a jamais traité un kyste colloïde dans un contexte chirurgical (…) qui ressemble au mien», a déclaré Mme Harding-Jones.
Elle dit avoir trouvé un médecin à New York qui avait la bonne expérience. Le seul hic, cela allait coûter plus de 170 000 dollars américains, soit plus de 225 000 dollars canadiens.
Elle soutient avoir fait une demande à la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) de couvrir les frais, mais sa demande a été rejetée à deux reprises.
Dans sa décision, la RAMQ a indiqué à Mme Harding-Jones que les chirurgies endoscopiques sont offertes au CHUM. Cependant, les médecins de cet hôpital considéraient l'opération comme trop risquée.
«Leur seule autre option ici est de faire la craniotomie, qui comporte des risques beaucoup plus élevés», a-t-elle mentionné.
Pour aider à couvrir le coût de l'opération à New York, son amie a lancé une campagne GoFundMe, que Mme Harding-Jones a décrite comme sa «rayon d'espoir».
Dimanche, le fonds venait de dépasser la barre des 100 000 $.