Début du contenu principal.
Une manifestation anticapitalisme a rapidement dérapé en fin de journée dimanche au centre-ville de Montréal.
Une manifestation anticapitalisme a rapidement dérapé en fin de journée dimanche au centre-ville de Montréal. Un homme a été arrêté pour agression armée contre un policier et des enquêtes ont été ouvertes concernant un total de 12 actes criminels.
En soirée, l'agente Véronique Comtois du Service de police de la Ville de Montréal a dressé le bilan de la série de gestes répréhensibles observée. On parle de sept méfaits, de quatre agressions armées sur des policiers et de voies de fait sur un agent de police.
Lors des événements, un agent de police a été blessé ainsi qu'un citoyen.
D'après les informations transmises plus tôt par le SPVM, les manifestants s'étaient donné rendez-vous à la Place du Canada, à l'angle des rues Peel et Saint-Antoine Ouest.
À peine quelques minutes après s'être mis en marche, des manifestants ont commencé à utiliser des bombes fumigènes et à commettre des méfaits sur leur parcours.
Le porte-parole du SPVM, Manuel Couture, a rapporté que des vitrines de commerces ont été fracassées et que des graffitis ont été peints sur les façades d'immeubles commerciaux. Des voitures de luxe auraient aussi été la cible de ces manifestants anticapitalisme.
Ceux-ci auraient ensuite tourné leur colère vers les policiers qui encadraient la marche en leur lançant des pierres.
Dans le but de mettre fin au grabuge, les policiers ont donné l'ordre aux gens de se disperser et ont dû utiliser des irritants chimiques pour les forcer à quitter les lieux.