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Il s'agit d'une deuxième journée de grève pour les syndiquées de la FSSS-CSN.
Une deuxième journée de grève touchera environ 400 Centres de la petite enfance (CPE), le 6 février.
La Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, qui représente les quelque 12 000 travailleuses syndiquées concernées dans les CPE, en a décidé ainsi, après sa journée de négociation de mardi, qu'elle n'a pas jugé suffisamment fructueuse.
Ces syndiquées avaient déjà débrayé durant une journée, jeudi dernier. Puis les négociations avaient repris avec le gouvernement du Québec mardi.
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Le mandat de grève en est un de cinq jours, à exercer au moment opportun.
Le salaire est le principal point en litige, de même que le fardeau de tâches, des primes pour le travail en région et le soutien aux enfants avec des besoins particuliers.
Québec a déjà conclu des ententes de principe avec d'autres syndiquées dans les CPE qui sont représentées par la Fédération des intervenantes en petite enfance, affiliée à la CSQ (3000 membres), de même qu'avec le Syndicat québécois des employé(e)s de service (SQEES) et le Syndicat des métallos, tous deux affiliés à la FTQ. Deux de ces trois ententes ont même été entérinées par leurs membres.
L'entente conclue avec la FIPEQ prévoit les mêmes augmentations que celles du secteur public, soit 17,4 % sur cinq ans, et même davantage pour certains titres d'emploi et échelons salariaux. À titre d'exemple, le premier échelon salarial d'une éducatrice qualifiée passera ainsi de 21,60 $ à 25,15 $ l'heure. Le but est d'attirer davantage de candidats dans la profession.
La FSSS affirme ne pas s'être fait présenter la même offre que celle de la FIPEQ encore.
Le Conseil du trésor avait indiqué, jeudi dernier, que «la hausse de 17,4 % accordée au front commun l'a été en fonction de contreparties en matière de flexibilité en organisation du travail qui ont un impact réel sur les services».
Dans le contexte où il veut créer des milliers de places dans les services de garde pour répondre à la demande et où il y a pénurie de travailleuses dans ce domaine, Québec se dit déterminé à améliorer la situation. «Toutes les parties partagent les mêmes objectifs: améliorer l'accès aux services de garde, offrir des services de qualité à un plus grand nombre d'enfants, encourager la formation des éducatrices et leur offrir un plus grand soutien afin d'alléger leur tâche.»