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Un amiral de la Marine royale canadienne a déclaré qu’une frégate partie mercredi pour la Méditerranée était prête à faire face à « toute menace », alors que s’aggravent les tensions entre l’OTAN et la Russie.
En raison des restrictions liées à la COVID-19, les familles n’étaient pas autorisées à se rendre sur le quai de Halifax, mercredi, pour les traditionnelles cérémonies d’au revoir, alors que le NCSM Montréal prenait le large avec ses 240 membres d’équipage, pour un déploiement de six mois en Méditerranée.
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La Marine canadienne a qualifié la mission de l’OTAN de « mesures de dissuasion » dans la région, alors que les tensions sont vives entre l’Ukraine et la Russie.
Le contre-amiral Brian Santarpia, commandant des Forces maritimes de l’Atlantique, a déclaré que ce voyage faisait partie d’une rotation régulière de navires déployés en Méditerranée et en mer Noire depuis que la Russie a envahi et annexé la Crimée en 2014.
Il a déclaré que ces missions étaient destinées à assurer les membres de l’OTAN qu’en cas de crise, les alliés pourraient intervenir rapidement.
Le contre-amiral Santarpia déclare que la Marine est consciente que les tensions sont grandes, actuellement, dans la région. Il a assuré que la frégate Montréal était à un « niveau de préparation très élevé ».
Le jour même du départ de la frégate, le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, exhortait les membres de l’Alliance atlantique à serrer les rangs face à ce qu’il qualifiait d’« agression incessante » de la Russie contre son voisin ukrainien.
M. Blinken a soutenu que Moscou prévoyait de renforcer sa présence militaire le long de la frontière avec l’Ukraine, suggérant que le déploiement actuel de plus de 100 000 soldats russes pourrait bientôt doubler.