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«À date, ce n’est pas l’été qui passe à l’histoire. Ceci étant dit, il reste encore beaucoup d’été à écrire».
En 2021, certaines régions du Québec avaient enregistré le mois d’août le plus chaud depuis les 80 dernières années. Pour 2022, il va encore faire chaud, mais aucun record ne devrait être battu, selon les prévisions d’Environnement Canada.
La chaleur touchera particulièrement le sud de la province où on s’attend à des températures de 1 à 2,5 degrés Celsius au-dessus des normales de saison.
«Il ne fera pas si chaud que ça au mois d’août. Oui, on s’attend à avoir des températures au-dessus des normales, mais c’est loin d’être l’apocalypse», a rapporté le météorologiste chez Environnement Canada, Jean-Philippe Bégin.
Cette petite anomalie saisonnière se fera peu ou pas sentir vers le centre et l’est du Québec. D’ailleurs, les températures de la Côte-Nord pourraient même être sous les normales.
Cependant, l’indice humidex pourrait grimper jusqu’à 35 degrés dans les régions de l’Estrie, l’Outaouais et le Grand Montréal, ce samedi uniquement.
L’été climatologique consiste des mois de juin, de juillet et d’août. Selon les données enregistrées jusqu’à maintenant, les températures de l’été 2022 se tiennent près des normales saisonnières. «À date, ce n’est pas l’été qui passe à l’histoire. Ceci étant dit, il reste encore beaucoup d’été à écrire», a exprimé M. Bégin.
Plusieurs facteurs peuvent influencer la qualité de l’air. La chaleur anormale peut en faire partie, mais aucun signe n’indique qu’il y a raison de s’inquiéter d'ici la fin de l’été.
Par exemple, il faudrait «qu’on aille des feux de forêt ou de la fumée des feux de forêt en provenance de l’ouest du pays, a expliqué le météorologiste. Il ne suffit pas que de températures élevées pour avoir une détérioration de la qualité de l’air».
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Cependant, Environnement Canada ne s’aventure pas à faire des prévisions sur la qualité de l’air au-delà de 48 heures.
De plus, les précipitations nettoient l’atmosphère, notamment après un orage.
En 2021, certaines régions du Québec ont enregistré des températures environnant les 3,5 degrés Celsius au-dessus des normales de saison. Mais qu’est-ce que ça veut dire?
Les normales climatiques se calculent sur une période de 30 ans. En date d’aujourd’hui, Environnement Canada utilise les normales saisonnières du Québec de 1981 à 2010 pour faire ses prévisions comparatives. Cette mesure change toutes les décennies.
«C’est comme ça qu’on peut suivre l’évolution du climat, notamment dans un contexte de changements climatiques», a rapporté M. Bégin.
D’ailleurs, une nouvelle norme, celle de 1991 à 2020, devrait être utilisée prochainement.