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Il n'y a pas eu d'arrestation et les enquêteurs sont sur place pour déterminer les événements qui ont mené à l'incident.
Une femme de 30 ans est hospitalisée après avoir été poignardée dans une chambre d'hôtel du centre-ville de Montréal jeudi soir.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu un appel 911 à 23h concernant l'agression survenue à l'hôtel l'Abri du Voyageur situé sur la rue Sainte-Catherine, près de la rue Clark.
«Un conflit aurait dégénéré entre la victime et le suspect dans la chambre d'hôtel et le suspect aurait blessé la victime avec un objet tranchant», a indiqué Caroline Chèvrefils, porte-parole du SPVM.
La femme a été transportée à l'hôpital avec des blessures au bas du corps.
On précise que ses blessures ne mettent pas sa vie en danger.
Voyez le compte-rendu de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo liée à l’article.
Noovo Info a eu accès à la chambre où l’agression se serait produite.
Sur place, on remarque que l’endroit a été le théâtre d’une altercation. Il y avait plusieurs vêtements éparpillés sur le sol ainsi que du sang. Il y avait également un trou dans le mur et plusieurs sacs de poubelle étaient placés sur le lit et sur le sol de la chambre.
Selon nos informations, une employée de l’hôtel aurait entendu une femme criée à l’intérieur de la chambre jeudi soir. L’employée se serait présentée à la porte pour s’assurer que tout allait bien et lorsqu’elle est entrée dans la chambre, elle a remarqué que la femme était blessée et gisait sur le sol.
«Mon employée m’a appelé pour m’expliquer qu’il y avait eu un conflit entre des clients. De ce que j’ai compris, c’est l’homme qui a frappé sa femme», a raconté la gérante de l’hôtel l’Abri du Voyageur en entrevue avec Noovo Info.
«Quand les policiers sont arrivés sur place, ils ont localisé la victime, mais le suspect n’était plus sur les lieux. Il y a eu des recherches pour essayer de localiser le suspect et l’unité canine s’est également déplacée. Les recherches se sont avérées négatives et pour l’instant il n’y a pas de nouveauté, l’enquête se poursuit», a précisé Mariane Allaire Morin, porte-parole du SPVM.