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Une autre vidéo manipulée montrant cette-fois le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, capitulé aux demandes russes avait également été publiée sur Twitter, le 16 mars.
Une vidéo partagée à plus de 1000 reprises sur Twitter montre Vladimir Poutine déclarer que «nous avons atteint un terrain d’entente avec l’Ukraine». Cependant, cette vidéo a été modifiée et est tout simplement fausse, selon l’agence Reuters.
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«Le président de la Fédération de Russie a annoncé la capitulation de la Russie. Soldats russes, lâchez vos armes et rentrez chez vous», peut-on lire selon la traduction du tweet original, publié par Serhii Sternenko, un YouTuber ukrainien.
Президент РФ обьявил о капитуляции россии. Русский солдат, бросай оружие и иди домой, пока жив! pic.twitter.com/5wWC3UlpYr
— Serhii Sternenko (@sternenko) March 16, 2022
Au moment d’écrire ces lignes, Moscou n’a pas annoncé la paix en Ukraine. Cette vidéo a été manipulée en utilisant des passages du discours de Poutine, lors du 21 février dernier.
Si cette guerre aux allures impérialistes semble être inspirée d’une époque antérieure, le combat pour l’information et la recherche de la vérité est très moderne.
Les deux chefs d’État ont été les sujets de plusieurs «Deep Fake» depuis le début du conflit.
Une autre vidéo montrant cette fois-ci le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, qui aurait capitulé aux demandes russes, a également été publiée sur Twitter, le 16 mars. Le ministère de la Défense de l’Ukraine a par la suite démenti cette déclaration.
Rappelons que la Russie a adopté, au début du mois de mars, une loi interdisant la diffusion de «fausses nouvelles» au sujet de la guerre en Ukraine. Quiconque diffuse des informations qui vont à l’encontre de la version officielle de Moscou s’expose ainsi à une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison.
D’ailleurs, la militante qui a dénoncé la propagande russe sur les ondes de Channel One a écopé d’une amende de 30 000 roubles, soit environ 390 dollars canadiens.
La nouvelle législation avait poussé plusieurs médias étrangers, dont Radio-Canada, à retirer leurs équipes du pays, pour éviter de mettre leurs journalistes en danger.