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«C'était mon plus grand rêve d'avoir une maison pour ma famille.»
De nombreux Canadiens rêvent d'économiser suffisamment d'argent pour verser un acompte sur leur toute première maison. C'était également le rêve de la famille Esmeralda, une famille de cinq personnes avec deux chiens qui vit actuellement dans un immeuble d'habitation de Scarborough.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News
«C'était mon plus grand rêve d'avoir une maison pour ma famille», a déclaré Alma Esmeralda à CTV News Toronto.
Alma Esmeralda a expliqué qu'elle était ravie de trouver une maison à vendre à Peterborough, en Ontario, qui correspondait à son budget et qui disposait d'une grande cour pour les chiens de la famille.
«Lorsque nous sommes allés visiter la maison, il y avait de l'espace dans la cour pour les chiens et nous étions très excités», a-t-elle souligné.
Une amie a dit à Mme Esmeralda qu'elle connaissait un homme qui pourrait l'aider. Bien qu'il ne se soit pas présenté à la visite de la maison - prétextant qu'il était malade - Mme Esmeralda dit qu'il a affirmé qu'il pouvait aider à conclure la vente et à mettre en place un plan de financement.
Mme Esmeralda ajoute qu'elle lui a donné 38 000 dollars pour l'acompte et qu'ils pensaient prendre possession de la maison en mai, mais il y a eu des retards.
«Ils n'arrêtaient pas de nous dire que les fonds n'étaient pas prêts et que le prêteur se retirait», a précisé Mme Esmeralda.
Après plusieurs mois, elle a découvert que l'homme avec qui elle traitait n'était pas un agent immobilier et a reçu de mauvaises nouvelles concernant son dépôt.
«Je ne sais pas s'il a disparu. Quand nous avons demandé pourquoi la maison était à nouveau en vente, nous lui avons également dit que notre affaire n'était pas encore conclue. Mais il ne m'a plus répondu», a déploré Esmeralda.
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Selon l'Ontario Real Estate Association, les acheteurs et les vendeurs peuvent s'assurer qu'un agent immobilier est titulaire d'une licence en consultant le site web du Real Estate Council of Ontario (RECO.)
«Le site vous donnera le nom d'un agent immobilier ou, si vous voulez vérifier une maison de courtage en particulier, vous pouvez également le faire », a mentionné le président du Conseil de l'immobilier de l'Ontario, Rick Kedzior. «Cela vous donne l'assurance que la personne est autorisée à vendre en Ontario.»
Le site Web indique également si l'agent a eu des problèmes au cours des cinq dernières années, y compris des décisions disciplinaires, des accusations ou des condamnations.
Mme Esmerelda a souligné que l'homme à qui elle a donné l'argent n'est plus en contact avec elle.
Lorsque CTV News a contacté l'homme, il a avancé qu'il n'avait jamais prétendu être un agent immobilier.
«Je n'ai jamais dit que j'étais un agent immobilier», peut-on lire dans sa déclaration. «Mon intention est de lui rendre ses fonds, je m'excuse pour le retard et tout le stress que cela a causé. Je veux vraiment lui rendre l'argent et mettre tout cela derrière nous».
Mme Esmeralda espère toujours que son rêve de posséder une maison se réalisera un jour.
«En ce moment, je suis déprimée, frustrée. L'argent que j'ai durement gagné a disparu et une partie de l'argent que je dois à mon ami. Mais je garde l'espoir de récupérer mon argent», a déclaré Esmeralda.