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«J'ai été triste de le perdre», a confié Charles Matthews à CTV News Toronto lundi. «Nous faisions tout ensemble. Il était comme mon frère jumeau.»
Un voyage en Jamaïque effectué l'année dernière par une famille de Brampton, en Ontario, pour disperser les cendres de leur défunt frère, a pris une tournure désastreuse lorsque l'un de leurs bagages enregistrés, contenant les cendres, n'a jamais été retrouvé.
«J'ai été triste de le perdre», a confié Charles Matthews à CTV News Toronto lundi. «Nous faisions tout ensemble. Il était comme mon frère jumeau.»
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News Toronto.
Le frère de Charles, Conroy, est décédé en janvier 2023.
Charles Matthews a expliqué que la dernière volonté de son frère était que sa dépouille incinérée soit placée à côté de la tombe de sa mère en Jamaïque.
«Il a demandé, avant de mourir, que nous prenions une partie de ses cendres et que nous les placions à côté de notre mère», a-t-il dit.
En mars, la famille Matthews s'est rendue en Jamaïque sur un vol d'Air Canada avec les cendres de Conroy dans une valise.
À l'arrivée en Jamaïque, toutes les valises sont arrivées, sauf celle qui contenait les cendres.
«C'était très triste, très déprimant», a mentionné Jean Bennett, la sœur de Conroy, à CTV News Toronto. «Nous étions dix à nous rendre en Jamaïque pour organiser un service commémoratif pour mon frère, mais il n'y avait ni corps ni cendres pour le service.»
M. Matthews a mentionné avoir téléphoné à l'aéroport en Jamaïque, s'y être rendu en personne à plusieurs reprises et avoir rempli un formulaire de bagages manquants. Lorsqu'il est rentré au Canada le mois suivant, il a également contacté Air Canada et on lui a dit que lorsque la valise serait retrouvée, elle lui serait envoyée, mais cela ne s'est jamais produit.
«Ce serait un miracle de récupérer ce bagage, mais nous espérons toujours. Nous n'avons reçu aucune forme de compensation, pas même des paroles aimables.»
Dans une déclaration à CTV News, un porte-parole d'Air Canada a qualifié la situation de «très regrettable».
«Il est regrettable que le client ne nous ait pas signalé l'incident au moment où il s'est produit et qu'il ne l'ait signalé qu'à l'aéroport, puis à Air Canada, environ trois mois après le vol», a-t-il dit.
Air Canada a également indiqué que «les restes incinérés peuvent être transportés à bord, en plus de votre franchise de bagages, à condition qu'ils soient conservés dans une boîte en carton ou en bois ou dans une urne faite d'un matériau pouvant être contrôlé par la sécurité (avec un couvercle bien ajusté pour éviter tout déversement)».
«Bien que nous ayons tenté de localiser le sac dès que nous avons eu connaissance de cette affaire, il n'a pas été possible, en raison du retard prolongé avec lequel nous avons été informés de la situation, de découvrir comment cela s'est produit ni de retrouver le sac après ce laps de temps. Il existe également des limites dans lesquelles une indemnisation peut être demandée et elles ont été dépassées dans ce cas», a précisé la compagnie.
M. Matthews affirme qu'il pensait avoir fourni à Air Canada les informations appropriées et qu'il se sentait terriblement malheureux de ne pas avoir pu respecter les dernières volontés de son frère.
«Il m'a demandé de le placer aux côtés de ma mère et je me sens mal de l'avoir laissé tomber», a-t-il lâché.