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Le plus jeune athlète qui a reçu un test positif était âgé de 8 ans, et le plus jeune à être puni pour dopage avait 12 ans, a mentionné l'AMA dans le cadre d'une étude qui s'intitule «Opération Refuge».
Une étude mondiale des tests antidopage positifs relevés auprès d'enfants et de jeunes adolescents depuis une décennie a révélé que la plupart des cas proviennent de la Russie, de l'Inde et de la Chine, et que des disciplines telles que l'haltérophilie, l'athlétisme et le cyclisme sont touchées, a indiqué l'Agence mondiale antidopage mercredi.
Les principales substances qui ont été retrouvées dans plus de 1500 tests antidopage positifs impliquant plus de 1400 athlètes d'âge mineur depuis 2012 sont des diurétiques, des stimulants et des stéroïdes anabolisants.
Le plus jeune athlète qui a reçu un test positif était âgé de 8 ans, et le plus jeune à être puni pour dopage avait 12 ans, a mentionné l'AMA dans le cadre d'une étude qui s'intitule «Opération Refuge».
«L'Opération Refuge rapporte avec des détails déchirants le profond traumatisme et l'isolement que subissent les enfants athlètes à la suite d'un contrôle positif et d'une sanction pour dopage», a déclaré le président du conseil des athlètes de l'AMA, Ryan Pini, par voie de communiqué.
L'étude cite le témoignage d'une jeune fille «qui a raconté l'extrême pression que ses camarades féminines et elle subissaient de la part de leurs entraîneurs masculins pour les empêcher de prendre du poids, pouvait-on lire dans le document. On leur demandait de manière irréaliste de ralentir les effets de la puberté sur leur corps puisque celle-ci pourrait supposément affecter de manière négative leur capacité à performer.»
L'AMA a mentionné que son service de renseignement et d'enquête avait analysé les résultats d'échantillons prélevés auprès de mineurs depuis 2012. Les enquêteurs ont aussi reçu 58 alertes depuis 2018 par l'entremise de leur service téléphonique confidentiel pour dénoncer des actes de dopage impliquant des athlètes d'âge mineur.