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Un accord n'a pas encore été conclu à la table centrale, où des questions telles que les salaires sont débattues.
La totalité des syndicats du secteur public québécois faisant partie du front commun a maintenant en poche une hypothèse de règlement sectoriel avec Québec dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives.
Le Syndicat des professionnelles et professionnels de Laval-Rive-Nord (SPPLRN-SCFP)est parvenu à un accord sur les enjeux sectoriels relativement aux conditions de travail au cours de la nuit de mardi à mercredi, a annoncé la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) sur sa page Facebook.
Voyez le compte-rendu de Mathieu Boivin dans la vidéo liée à l'article.
Cette nouvelle proposition de règlement «conclut la ronde de négociation des huit tables sectorielles de la FTQ», indique-t-on.
Le SPPLRN-SCFP était le dernier des syndicats du secteur public affiliés à la FTQ et membres du front commun intersyndical à ne pas avoir conclu une proposition de règlement avant Noël.
Le SPPLRN-SCFP représente 1000 professionnels de l'éducation répartis parmi 235 établissements scolaires des centres de services scolaires des Affluents, de Laval et des Mille-Îles.
Les différentes hypothèses d'entente de principe seront présentées prochainement aux délégués des instances concernées.
La fédération affirme que tous les règlements seront présentés aux membres «sous peu» pour un vote.
La FTQ, qui fait partie du Front commun intersyndical, souligne qu'un accord n'a pas encore été conclu à la table centrale, où des questions telles que les salaires sont débattues.
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Tout en disant que les «détails» des propositions demeurent confidentiels pour le moment, Québec aborde quelques grands thèmes dans son propre communiqué.
Concernant le personnel de soutien du réseau scolaire, il soutient que «diverses mesures convenues permettront notamment de diminuer la précarité et de favoriser plus de postes à temps complet puisque davantage d'heures de travail seront offertes au personnel de soutien qui aura de nouvelles responsabilités d'aide et de soutien à la classe».
«Ainsi, ces mesures permettront de valoriser le personnel de soutien tandis que les enseignantes et enseignants pourront se consacrer davantage à la pédagogie, ce qui permettra également aux élèves d'en bénéficier», peut-on lire dans le communiqué du cabinet de la ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, mercredi.
Au collégial, il y est aussi question d'une proposition de règlement convenue avec le SCFP pour permettre «notamment de reconnaître davantage le rôle important joué par les employées et employés de soutien et d'améliorer leurs conditions de travail et leur quotidien».
Par ailleurs, la Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation, affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), a annoncé mercredi que ses délégués «ont entériné à l'unanimité la proposition de règlement global» conclue le 23 décembre.
Cette proposition devient donc une entente de principe qui touche les conditions de travail sectorielles. Elle sera présentée aux membres lorsqu'une entente de principe aura été entérinée par le front commun à la table centrale.
La FTQ a mentionné que les négociations à la table centrale se poursuivaient mercredi sur les enjeux salariaux.
Le front commun intersyndical, qui comprend également la CSN, la CSQ et l'APTS, menace toujours de déclencher une grève générale illimitée au début de l'année 2024 à défaut d'une entente satisfaisante à la table centrale.
Le front commun représente environ 420 000 travailleurs du secteur public.
Les discussions entre les divers syndicats et le Conseil du trésor ont repris mardi après une pause de 24 heures.
La fin de semaine dernière, plusieurs avancées ont été réalisées aux tables sectorielles en santé et en éducation, alors que de nombreux syndicats ont annoncé avoir conclu des hypothèses d'entente de principe sur leurs conditions de travail.
À la suite de toutes ces annonces des membres du front commun, la pression s'accroît maintenant sur la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) et la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui négocient individuellement avec le gouvernement.