Début du contenu principal.
Les intervenantes en CPE étaient sans convention collective depuis mars 2023.
Une entente de principe a été conclue avec Québec pour le renouvellement des conventions collectives des intervenantes dans des Centres de la petite enfance (CPE), après plusieurs journées de grève dans les dernières semaines.
L'accord d'une durée de cinq ans devrait favoriser un meilleur accès aux services pour les parents et leurs enfants, tout en permettant de valoriser le personnel, a annoncé le gouvernement Legault dans un communiqué publié dimanche.
Les intervenantes en CPE étaient sans convention collective depuis mars 2023.
À VOIR AUSSI | «On se bat pour notre salaire»: des éducatrices en colère veulent se faire entendre à Québec
Bien que l'entente «ne soit pas parfaite», elle devrait apporter des solutions concernant les problèmes de pénurie de personnel dans les CPE de la province, a expliqué Anne-Marie Bellerose, présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ) affiliée à la CSQ.
L'entente de principe sera présentée aux syndicats locaux dès le retour des Fêtes avant d'être soumise au vote des quelque 3000 membres concernés. Aucun détail ne sera fourni d'ici là sur les modalités de l'accord.
En attendant le verdict, le syndicat a décidé de suspendre le mandat de grève de six jours qu'il avait à sa disposition.
Les intervenantes en CPE avaient débrayé plusieurs vendredis ces dernières semaines pour tenter d'accélérer les négociations.
«On est certaines que la mobilisation de nos membres, le fait aussi qu’on est allés chercher six journées de grève supplémentaires qu’on ne souhaitait pas utiliser, bien sûr, mentionnait au gouvernement que l’on souhaitait de réelles solutions, plus que ce qui était sur la table», a soutenu Mme Bellerose, remerciant par la même occasion les parents pour leur soutien.
Une autre entente de principe avait été trouvée la semaine passée avec près de 9000 responsables en services éducatifs en milieu familial.