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Une décoration d'Halloween à Montréal sème la controverse
Attention: cet article contient une photo pouvant choquer certaines personnes.
Attention: cet article contient une photo pouvant choquer certaines personnes.
Une décoration d’Halloween installée à l’extérieur d’une demeure de Montréal a soulevé l’indignation de plusieurs personnes, qui estiment qu’elle est autant de mauvais goût qu’effrayante.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
La décoration, située dans le quartier d’Ahuntsic, consiste en un mannequin suspendu à un arbre par le cou avec une taie d’oreiller tâchée de sang sur la tête. Le mannequin a du ruban adhésif autour de sa taille, de ses genoux, de ses chevilles et de son torse. La décoration est également enroulée d’une guirlande de lumières.
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Une photo de la décoration partagée sur un groupe Facebook a créé la controverse, alors que des utilisateurs ont qualifié le tout «d’horrible», «d’inapproprié» et de «mauvais goût».
Crédit photo: Facebook
«Je crois que plusieurs personnes sont choquées, car elle a tellement l’air vraie», a commenté une personne sous la publication.
Cependant, d’autres personnes ont montré du doigt les commentaires haineux, disant que ces personnes n’ont pas de sens de l’humour.
«Les gens manquent d’humour. C’est l’Halloween, c’est censé faire peur, être bizarre ET déranger», écrit une personne.
Difficile pour les gens, selon un psychologue
Dr Perry Adler est un psychologue à l’Hôpital général juif. Lors d’un entretien avec CTV News, il se dit inquiet de l’allure réaliste de la décoration et de l’effet qu’elle pourrait avoir chez certains passants.
«Je comprends que c’est l’Halloween et que ça fait partie des festivités d’avoir un peu d'anxiété ou de peur liées aux fantômes, aux gobelins et aux choses macabres, mais généralement les images représentées sont des caricatures. Les gens savent que c'est faux. Celle-ci est tellement réaliste», a expliqué Dr Adler.
Ce dernier affirme que la décoration pourrait évoquer des souvenirs profonds et douloureux pour les personnes touchées par le suicide.
Par exemple, une femme qui est tombée sur la décoration en marchant dans le quartier a déclaré à CTV News que son mari s’était suicidé par pendaison.
«C’est injuste pour le public, a ajouté Dr Adler, ajoutant que de mettre un panneau indiquant que la décoration est fausse n’est pas suffisant. Je crois qu’il serait plus approprié d’enlever cette chose.»