Début du contenu principal.
L'ingénieur Jean Poulin affirme que les voleurs qui veulent s'emparer de sa voiture ont intérêt à se préparer.
Ce polytechnicien de 59 ans a inventé un mécanisme de kill switch installé sous le tableau de bord et relié au téléphone intelligent du propriétaire.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Sans un accès sécurisé à l'application IKS Technologies, les voleurs ne peuvent pas déplacer la voiture.
Même si quelqu'un possède une copie d'une clé intelligente ou clone le signal, il ne pourra pas démarrer le véhicule.
À voir aussi : Bienvenue à Montréal: des familles de l'extérieur du Québec se font voler leur voiture à un tournoi de hockey
«Si j'essaie de démarrer la voiture, il n'y a rien, donc je ne peux pas la démarrer», explique M. Poulin, qui fait une démonstration de l'appareil au volant de son Jeep.
Un clic sur son application permet rapidement de tourner la clé dans le contact. Si des voleurs tentent de remorquer la voiture, un détecteur de mouvement envoie immédiatement un signal en temps réel au propriétaire de la voiture.
M. Poulin explique que l'application présente un avantage par rapport aux systèmes de repérage classiques, qui ne deviennent utiles qu'une fois que l'on s'est rendu compte que la voiture a disparu. «C'est ce qui fait la beauté du système actuellement, car nous travaillons avant de mettre fin à la situation.»
En outre, si quelqu'un essaie de jouer avec le câblage, une sirène de 130 décibels retentira à l'intérieur de la voiture, et cela ne suffira toujours pas à la faire avancer. Les voleurs devraient trouver, isoler et contourner le bouton d'arrêt d'urgence situé sous le tableau de bord, ce qui ajoute des délais que les voleurs ont rarement le temps d'effectuer.
Au Québec, on estime qu'une voiture est volée toutes les 37 minutes et que deux voitures sur trois ne seront jamais retrouvées, car elles finissent dans des conteneurs au port de Montréal.
M. Poulin affirme que son application est entièrement sécurisée et qu'elle repose sur une authentification à deux facteurs. Elle nécessite également un abonnement mensuel.
Selon lui, sa technologie regroupe plusieurs systèmes anti-dispositifs existants en un seul. M. Poulin et ses bailleurs de fonds en sont au stade des essais finaux. Ils sont déjà en train de signer des contrats avec des concessionnaires automobiles, et le système kill switch devrait être commercialisé d'ici la fin de l'été.
«Nous allons établir un partenariat avec eux pour leur dire que c'est bon maintenant et que nous allons pouvoir le répandre dans tout le Canada», a déclaré M. Poulin.
Si tout se passe comme prévu, les voleurs de voitures pourraient, pour une fois, se voir interdire l'accès à des marques potentielles.