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Des dossiers chauds et un oeil sur le gouvernement de la CAQ.
La centrale syndicale CSN s'attend à une grosse année 2023.
Le syndicat, qui représente 6 000 travailleurs en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec, a de nombreux dossiers chauds sur la table.
Plusieurs contrats de travail seront à négocier et ça se fait sur un fond de crise financière, alors que bien des ménages peinent à arriver avec l'inflation.
Au total, plus de 4 000 travailleurs de 31 syndicats sont ou vont entrer en négociation de convention collective.
«Ça va être beaucoup de pain sur la planche et beaucoup de mobilisation. Ce climat-là permet de favoriser la solidarité entre les membres. Les gens sentent, quand ils sont en négociation côte à côte, qu'ils sont plus forts.»
- Félix-Antoine Lafleur, président de la CSN Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec
Se syndiquer, encore en 2023, demeure un atout non négligeable selon Félix-Antoine Lafleur. Dans notre région, le taux de syndicalisation est à 40%.
«Là où les gens ne sont pas syndiqués, malheureusement, ils vont subir plus difficilement des conséquences. S'ils ne sont pas syndiqués et n'ont pas de clauses dans leur convention collective, ils n'auront aucune autre garantie que celles de loi. Les normes du travail sont clairement insuffisantes.»
La CSN espère que les trois élus caquistes en Abitibi-Témiscamingue sauront relever les défis de la santé et de la pénurie de main-d'oeuvre.