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Mme Kerr a reconnu dans sa déclaration de témoin écrite que Piers Morgan, qui a édité le Daily Mirror entre 1995 et 2004, «dirigeait ou injectait occasionnellement des informations dans une histoire» sans qu'elle n'en connaisse la source.
Un avocat du prince Harry a terminé jeudi de présenter le dossier du duc de Sussex contre un éditeur de journal, interrogeant une ancienne journaliste de tabloïd sur les informations insérées dans des articles par Piers Morgan, alors rédacteur en chef.
Au dernier jour de la présentation de la preuve, l'avocat David Sherborne a interrogé l'ancienne correspondante royale du Daily Mirror Jane Kerr, dont la signature apparaît sur plusieurs des 33 articles cités par Harry comme des exemples d'intrusion illégale de l'éditeur Mirror Group Newspapers.
L'avocate a suggéré à Mme Kerr que certaines des informations contenues dans ses histoires provenaient d'écoute téléphonique.
Elle a répondu que ce n'était «absolument» pas le cas.
«Je n'ai jamais intercepté un message vocal. Je ne saurais même pas comment», a-t-elle soutenu.
Elle a également nié avoir eu connaissance d'infractions à la loi commises par des journalistes indépendants ou des enquêteurs privés employés par le journal.
Mme Kerr a reconnu dans sa déclaration de témoin écrite que Piers Morgan, qui a édité le Daily Mirror entre 1995 et 2004, «dirigeait ou injectait occasionnellement des informations dans une histoire» sans qu'elle n'en connaisse la source.
Interrogée par David Sherborne sur les citations d'un article, elle a répondu: «Je ne peux pas dire avec certitude d'où je les ai tirées, car je ne m'en souviens pas. Il est possible que Piers me les ait données.»
Morgan a nié être au courant du piratage téléphonique au «Mirror», et la société conteste les affirmations du prince Harry. Mirror Group a déjà payé plus de 100 millions de livres (plus de 167 millions $ CAN) pour régler des centaines de réclamations illégales de collecte d'informations et a imprimé des excuses aux victimes de piratage téléphonique en 2015.
Le prince Harry, qui a quitté son domicile en Californie pour témoigner plus tôt dans la semaine, n'était pas en cour jeudi. Il a passé une journée et demie à la barre des témoins mardi et mercredi à aborder ses allégations selon lesquelles les tabloïds britanniques avaient illégalement espionné sa vie tout au long de son enfance et de son jeune âge adulte.
Il avance que les journaux ont piraté des téléphones, mis des véhicules sur écoute et utilisé d'autres méthodes illicites pour obtenir des informations personnelles qu'ils ont diffusées comme des informations exclusives. Il a déclaré que ces intrusions avaient empoisonné les relations avec ses amis, ses enseignants et ses petites amies – et avaient même causé des frictions avec son frère, le prince William. Il dit aussi avoir vécu des «épisodes de dépression et de paranoïa».