Début du contenu principal.
Une loi dont il ignorait l'existence...
Un Montréalais qui a attaché son chien à un parcomètre pendant qu'il entrait dans une boulangerie doit maintenant payer une lourde amende pour avoir enfreint une loi dont il ignorait l'existence.
Il met en garde les autres propriétaires d'animaux de compagnie qui risquent de se voir infliger des amendes similaires.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«C'est quelque chose que j'ai vu d'autres personnes faire, moi y compris», a soutenu Dimitar Beshkov, accompagné de son chien Indy, âgé de 4 ans.
Jeudi, Beshkov est passé manger un croissant sur la rue Rachel et a attaché Indy à un compteur à l'extérieur.
Lorsqu'il est ressorti, moins de cinq minutes plus tard, un agent du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) l'attendait pour lui remettre une contravention de 664 $.
«C'est tout un choc», dit-il. «Je ne m'y attendais vraiment pas. C'est l'équivalent de l'épicerie pour un mois entier.»
Selon le site Internet de la Ville de Montréal, le fait d'attacher un chien à un arbre ou à du mobilier urbain est interdit par la loi provinciale.
En tout temps, un chien doit être sous le contrôle d'une personne capable de le maîtriser.
C'est une loi que la SPCA soutient.
«Bien que cela puisse sembler ridicule, dans ces circonstances particulières, le fait de réglementer très strictement les moments où les chiens peuvent être attachés à l'extérieur est en fait une bonne politique en termes de bien-être animal et de sécurité publique», a déclaré Sophie Gaillard, avocate de la SPCA.
Elle ajoute que cette règle n'est pas très connue et que l'organisation fait pression pour que davantage de chiens soient autorisés dans les entreprises.
«Je pense que le problème réside peut-être dans le pouvoir discrétionnaire dont a fait preuve l'agent de police», a-t-elle ajouté.
M. Beshkov a expliqué qu'Indy n'était à aucun moment séparé de sa laisse et qu'il le surveillait par la fenêtre. Bien qu'il connaisse d'autres lois sur la surveillance des chiens, cette loi l'a choqué.
«Nous savions que nous devions laisser nos chiens dans le parc», a-t-il expliqué. «C'est un grand pas en avant. Nous ne le faisons donc pas, mais pour quelque chose d'aussi simple que de s'emparer de produits de boulangerie pendant deux minutes, c'est, je ne sais pas...»
Sa femme et lui mettent à présent en garde d'autres propriétaires de chiens qui ne savaient pas que cela était interdit.
«Elle a publié un message en ligne, et tous nos amis sont très choqués d'apprendre cela. Je ne connaissais pas la loi», a ajouté M. Beshkov.
M. Beshkov a indiqué qu'il comptait contester la contravention.