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Johnny Somali est sous une interdiction de quitter le pays.
Un «streamer» américain, connu sous le pseudonyme de «Johnny Somali», pourrait être contraint à un long séjour dans une prison sud-coréenne après que l’influenceur autoproclamé se soit comporté de manière inacceptable pour des vues sur le web, estiment les autorités.
Ramsey Khalid Ismael, 24 ans, pourrait se retrouver à l'ombre jusqu'à cinq ans pour divers agissements, dont le harcèlement de la population locale. On l'accuse aussi d'avoir causé du «grabuge» dans un magasin dans le seul objectif d'augmenter son auditoire sur le web.
Au début du mois de novembre, celui qui a été banni de bon nombre de réseaux de diffusion en ligne a présenté des excuses après s'être dandiné de manière explicite devant un monument à la mémoire des femmes soumises à l'esclavage sexuel pendant la Seconde Guerre mondiale. Il aurait également diffusé de la propagande nord-coréenne.
Choqués, de nombreux habitants ont mis à exécution leurs menaces de représailles à l'endroit du «streamer». Des images diffusées par la chaîne JTBC, affiliée à CNN, ont montré M. Ismael qui était roué de coups de pied à la suite de ses agissements. Par ailleurs, un homme a été arrêté à Séoul le mois dernier pour avoir prétendument frappé le vingtenaire au visage, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
La police de Séoul s'est refusée à tout commentaire, indique le réseau américain CNN. Le «streamer» est sous une interdiction de quitter le pays le temps que les autorités terminent leur enquête. On ignore s'il est représenté par un avocat.
La grogne des Sud-Coréens pourrait refléter une frustration grandissante à l’égard des touristes qui exploitent les coutumes locales en Asie pour acquérir une notoriété en ligne comme l’a fait récemment «Jonnhy Somali».
Selon la presse japonaise, des créateurs de contenu étrangers ont récemment été accusés d’une série de transgressions au Japon, allant notamment de l’évitement des tarifs ferroviaires à des danses dans les wagons du métro de Tokyo.
L'année dernière, le controversé créateur de contenu «Johnny Somali» a été arrêté à Osaka, soupçonné d'avoir pénétré sur un chantier de construction, selon l'agence de presse Kyodo. Il a également suscité la colère et l'indignation des Japonais en postant des vidéos dans lesquelles il se moque des bombardements sur Hiroshima et de Nagasaki, tout en proférant des insultes aux locaux.