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La Fédération de l’UPA s’inquiète des résultats de son récent sondage sur les conséquences du contexte économique pour les agriculteurs.
L’augmentation des coûts de production a été près de trois fois supérieure à l’inflation entre janvier 2020 et septembre 2022.
Si deux entreprises agricoles sur dix rapportent déjà une mauvaise ou très mauvaise santé financière, la moitié des agriculteurs s'attendent à ce que la situation se détériore d'ici 1 an.
Une ferme sur dix prévoit même fermer définitivement ses portes dans l’année à venir.
Environ 60% des entreprises identifient la hausse du prix des carburants et l’augmentation des taux d’intérêt comme principaux obstacles à la rentabilité.
L’augmentation du prix des engrais et de l’alimentation animale suit à 50%.
La situation au Bas-Saint-Laurent est d'autant plus critique:
«Ce sont les régions éloignées qui mangent ça le plus dur. Pourquoi? Parce que les coûts de transport sont énormes. On a une taxe spéciale quand on vient nous porter des engrais, ils nous chargent une taxe sur le fuel», commente Gilbert Marquis, président de la Fédération de l'UPA du Bas-Saint-Laurent. «On sait que 19% des entreprises agricoles au Bas-Saint-Laurent sont en difficulté financière. Si on n'a pas d'aide, est-ce qu'il y a des fermes qui vont fermer leurs portes? Je crois que oui. »