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En s’envolant vers la France avec sa conjointe et sa chienne, Yan Larouche n’aurait jamais pensé revenir au Québec en portant le titre de champion du monde.
En s’envolant vers la France avec sa conjointe et sa chienne, Yan Larouche n’aurait jamais pensé revenir au Québec en portant le titre de champion du monde.
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C’est pourtant ce qui s’est passé : le Saguenéen est monté sur la première marche du podium dans sa catégorie de bikejoring au Championnat du monde de la Fédération internationale de canicross qui se déroulait en France du 28 avril au 1er mai.
«C’est irréel», affirme Yan Larouche, d’entrée de jeu lors de son entretien avec Noovo Info.
À Plédran, une commune française de la Bretagne, Yan Larouche et Friska ont pratiqué le sport canin attelé le bikejoring, aussi appelé cani-VTT, où un chien court devant un vélo en le tractant.
Tous deux ont remporté la victoire en faisant un temps cumulatif de 16 minutes 32 secondes en deux courses de 3,7 km. Les courses devaient initialement être d’une distance de 5,5 km, mais elles ont été écourtées en raison de la chaleur et de l’humidité.
Au total, plus de 800 athlètes ont pris part à ce championnat, dont 201 dans la discipline de Yan Larouche. Deux autres disciplines compétitionnaient, soit le cani-cross et le cani-trottinette.
À peine de retour chez lui, l’athlète a toujours l’impression de vivre un rêve.
«Je ne le croyais pas [en gagnant], mais vraiment pas. Je n’y allais pas dans cette optique-là, j’y allais pour vivre le trip. J’ai eu la chance d’avoir Friska qui était en pleine forme et de l’être aussi.»
La compétition a nécessité quatre mois d’entraînement rigoureux de vélo et de musculation pour Yan Larouche et deux mois d’entraînement avec Friska.
«On était un peu désavantagés par rapport aux autres [compétiteurs] dus à la neige qu’on avait ici.»
Plutôt que de pouvoir s’entraîner en vélo de montagne, Yan Larouche et Freska se sont entraînés majoritairement en ski et en fatbike pour la compétition. Un entraînement hivernal qui désavantageait les deux partenaires, mais qui ne leur a pas coûté la victoire.
Yan Larouche n’est pas peu fier de sa Friska, une belle bête de cinq ans et demi qui est d’abord une chienne de famille, avant d’être une athlète, et avec qui il compétitionne depuis quatre ans. «C’est elle la championne», affirme ce dernier.
Le Saguenéen explique que, quand Friska porte son harnais, elle se transforme. Elle devient une tout autre chienne.
«C’est une chienne qu’il ne faut plus touchée. Elle a une bulle. Elle est concentrée. Personne ne la tient. Elle ne bouge pas, attend le décompte et, au décompte, elle explose. C’est la meilleure chienne au monde», dit Yan Larouche.
Sa conjointe, Josey Savard, participait-elle aussi au Championnat du monde. Elle a terminé neuvième dans sa catégorie, aussi en bikejorking.