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La Fédération de la police nationale rappelle qu’en 2022 au Canada, cinq policiers ont été tués par des personnes connues de la police qui avaient, dans plusieurs cas, été récemment libérées sous caution.
Un regroupement canadien d’agents de police croit que les nombreux policiers qui ont été tués ou blessés dans l’exercice de leurs fonctions au cours des derniers mois au Canada ont été victimes de drames évitables liés à des récidives favorisées par les tribunaux.
La Fédération de la police nationale (FPN) a réagi mercredi à la mort survenue lundi soir à Louiseville, en Mauricie, de la sergente Maureen Breau, de la Sûreté du Québec (SQ). La policière qui comptait plus de 20 ans d’expérience a perdu la vie après avoir été agressée par un homme âgé de 35 ans qu’elle venait mettre en état d’arrestation.
Un autre agent de police a été blessé lors de cette opération policière.
Le président et chef de la direction de la Fédération, Brian Sauvé, affirme que de tels incidents sont dangereux sur le plan physique pour les policiers, mais qu’ils ont également des répercussions importantes sur leur moral et le bien-être de leur famille.
Brian Sauvé ajoute que les récidivistes violents deviennent plus complaisants et irrespectueux à l'égard de la police et du système judiciaire en général et qu’ils sont dangereux pour la collectivité.
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La Fédération rappelle qu’en 2022 au Canada, cinq policiers ont été tués par des personnes connues de la police qui avaient, dans plusieurs cas, été récemment libérées sous caution. Plus récemment, deux agents de police d'Edmonton ont également été assassinés dans l'exercice de leurs fonctions.
L’organisme affirme que des policiers canadiens sont aussi blessés, souvent intentionnellement, pendant qu'ils servent leur collectivité.
La Fédération demande notamment à tous les gouvernements du Canada des mesures pour atténuer l'augmentation du nombre de récidivistes. Les systèmes judiciaires fédéral et provinciaux doivent donc mettre plus de ressources pour renforcer la réforme des mises en liberté sous caution et des libérations conditionnelles, à son avis.
Selon plusieurs sources, l’homme qui a attaqué la sergente Breau avant d’être lui-même tué par des policiers à Louiseville avait été reconnu non criminellement responsable à quelques reprises dans le passé pour des crimes violents avant d'obtenir des absolutions conditionnelles.