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La Cour supérieure du Québec a approuvé un règlement d'action collective qui pourrait donner jusqu'à 10,25 millions $ aux victimes qui ont été agressées sexuellement par un entraîneur de hockey mineur.
La Cour supérieure du Québec a approuvé un règlement d'action collective qui pourrait donner jusqu'à 10,25 millions $ aux victimes qui ont été agressées sexuellement par un entraîneur de hockey mineur sur la Rive-Sud de Montréal.
François Lamarre, un ancien policier de Montréal qui a pris sa retraite en 1994, a été entraîneur de hockey masculin à Greenfield Park pendant environ 30 ans, jusqu'en 2001.
L'ancienne ville fait maintenant partie de Longueuil.
M. Lamarre est décédé en juillet 2020, environ sept mois après avoir été accusé de grossière indécence, d'exhibitionnisme, d'agression sexuelle, d'attouchements sexuels et d'incitation à des attouchements sexuels impliquant quatre plaignants.
Un procès civil devait commencer cet automne. Il a cependant été annulé à la suite de l'annonce d'un éventuel règlement, qui a été formellement autorisé mardi par la juge Suzanne Courchesne.
L'action collective intentée par John Cormier, l'une des victimes de M. Lamarre, a désigné la Ville de Longueuil et la succession de l'ancien entraîneur comme défendeurs.
La Ville paiera la quasi-totalité du règlement, avec seulement 8300 $ provenant de la succession de M. Lamarre par l'intermédiaire de Revenu Québec.
L'indemnisation dépendra du niveau d'abus subi jusqu'à un maximum de 600 000 $ par victime. Selon le nombre de personnes qui se manifesteront — le document judiciaire prévoit jusqu'à 56 victimes — le montant total versé pourrait aller de 3,6 millions $ à 10,25 millions $.
Pierre Boivin, avocat au sein du cabinet Kugler Kandestin, qui représente les victimes, a salué le règlement et a exhorté les victimes et leurs successions à contacter rapidement le cabinet, car il existe un délai de six mois pour déposer une réclamation.