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Sur quatre postes, il reste un médecin.
L'Abitibi-Témiscamingue perd un autre oncologue.
Une femme de Rouyn-Noranda, qui est suivie pour un cancer, en a fait l'annonce sur les réseaux sociaux.
Selon elle, le docteur quitte en raison de la Fonderie Horne et de la qualité de l'air à Rouyn-Noranda.
La raison de son départ n'a pas pu être confirmée jusqu'ici.
La région a droit à quatre spécialistes en hématologie-oncologie, mais après ce départ, il ne restera qu'un docteur. Deux des postes sont libres.
C'est particulièrement navrant alors que Rouyn-Noranda a un Centre de cancérologie flambant neuf depuis à peine plus d'un an.
Le CISSS dit collaborer avec un hôpital de Montréal pour compenser les postes vacants et poursuivre ses efforts de recrutement.
Une demande d'entrevue de Noovo Info a été déclinée par le CISSS-AT.
«On aura beau dire qu’on va trouver des remplaçants, mais si on ne règle pas le problème à la source, c’est-à-dire la qualité de l’air à Rouyn-Noranda, comment va-t-on faire pour les retenir?», s’est questionné la co-porte-parole de Québec solidaire originaire de la région, Emilise Lessard Therrien, en entrevue avec Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Info 17h.
À voir dans la vidéo.
André Fortin, député libéral de Pontiac, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, a publié vendredi un message sur X demandant au ministre de la Santé, Christian Dubé, s'il allait intervenir dans ce dossier.
«Pas d’oncologue à Rouyn, pas d’oncologue à Amos. Traiter un cancer, c’est beaucoup plus facile dans sa région. Devoir à nouveau aller à Montréal ou Gatineau serait un cauchemar pour les patients de la région», peut-on lire dans le message.
Joël Arseneau, député péquiste des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti québécois en matière de santé, s'interrogeait aussi vendredi sur X à savoir «qu'attend le gouvernement pour agir?».
«Que des services oncologiques disparaissent peu à peu dans une région comme l’Abitibi-Témiscamingue est inacceptable sur le plan de la santé comme de la vitalité du territoire. Une question d’équité aussi. Qu’attend le gouvernement pour agir?», peut-on lire sur sa publication.
En collaboration avec Jennifer Gravel, Noovo Info.